Chers concitoyens du pays de Charleroi, Depuis plus de trente ans, notre pays est plongé dans un tunnel de crises économiques dont le bout, sans cesse annoncé par le pouvoir en place n’a jamais été atteint et ne le sera jamais.
Comme conséquences, le chômage y a connu une croissance exponentielle avec un taux de sous-emploi estimé à 75,8%.
Les données de l’institut national de la statistique nous enseignent que 04 millions de Camerounais vivent avec moins d’un dollar par jour, que nos universités produisent plus de 65% des chômeurs, que 09 millions de Camerounais exercent dans le secteur informel sur une population active estimée à 10 millions et gagnent moins de 40€ par mois, que notre balance commerciale est aujourd’hui à -1200 milliards de fcfa, que notre dette publique se chiffre aujourd’hui à 3800 milliards de fcfa et croit d’à peu près 10% chaque année.
Le corolaire d’une telle performance économique c’est la montée vertigineuse de l’insécurité et l’accroissement du taux de mortalité.
Le Cameroun possède le deuxième bassin hydrographique de l’Afrique mais paradoxalement, les Camerounais meurent de soif.
Comment expliquer qu’un pays comme le Cameroun qui dispose d’une diversité des sources d’énergie ne soit pas suffisamment électrifié ?
Sur le plan politique,
« La Démocratie apaisée » de Monsieur Biya s’est limitée à un empilement de mandats du même homme à la tête du pays. Le processus démocratique s’est arrêté net entrainant même un effondrement des acquis obtenus jusqu’à présent.
J’en veux pour preuve, les brutalités policières constantes sur les cadres du MRC, du CPP et de l’UPC des fideles parce qu’ils réclament l’eau, l’électricité et la santé pour le peuple Camerounais.
En effet, la gouvernance de Monsieur Biya se résume à ses discours ronflants et pleins de promesses aussi belles les unes que les autres sans qu’une seule d’elles ne soit tenue un seul instant.
Le « Renouveau National » est passé maître dans la gouvernance par les discours pompeux et mensongers, pondus par une élite corrompue et démissionnaire de son rôle d’éveilleur de conscience.
Face à ce bilan macabre du « Renouveau National », il nous faut un autre projet pour un autre Cameroun.
Il nous faut un projet crédible d’alternance politique et surtout d’alternatives politiques qui pense à bâtir un Cameroun unit et prospère au-delà du « Renouveau National ».
Ce projet qui se veut fédérateur et ambitieux pour le Cameroun est aujourd’hui porté par le Professeur Maurice Kamto ; Président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Celui-ci se décline sous cinq piliers majeurs que sont :
1- La modernisation de nos institutions pour les rendre plus solides et plus efficaces.
2- La modernisation de notre économie pour la rendre plus saine et plus performante.
3- La réforme de notre système éducatif pour l’arrimer au marché de l’emploi.
4- Le développement de notre secteur culturel pour en faire un instrument de production de richesses et de rayonnement national.
5- Le repositionnement de notre diplomatie et surtout de la diaspora Camerounaise pour en faire un acteur majeur du développement national.