Opinions of Friday, 8 April 2022

Auteur: Christian Bomo

'Libérez tous les prisonniers politiques'

Un militant du MRC est mort en prison Un militant du MRC est mort en prison

Le décès hier à la prison de New Bell (Douala), d’un militant du MRC, a amené l’avocat Christian Bomo a exiger la libération de tous les détenus politiques du Cameroun.

Libérez tous les prisonniers politiques, militants du Mrc abusivement condamnés. Ça suffit avec le totalitarisme dans notre pays ! Je viens de lire avec une profonde tristesse l’annonce de la mort de notre compatriote Rodrigue Dagueho, jeune militant du parti politique d’opposition MRC.

D’après plusieurs sources d’informations, il est décédé de suite de choléra contracté à la prison de New- Bell à Douala, où il purgeait une lourde peine INJUSTE de 03 ans d’emprisonnement, pour avoir tout simplement exprimé sa liberté constitutionnelle de manifester pacifiquement. Ce jeune compatriote ne serait pas mort, s’il était en liberté.

Les autorités camerounaises qui ont décidé de son arrestation et les magistrats qui l’ont jugé sur la base d’infractions faussement qualifiées, sont responsables de sa mort.

Ils la porteront à jamais dans leur conscience et seront jugées par Dieu pour l’avoir fait. Qu’on le veuille ou pas, qu’on y croit ou pas, Dieu jugera chacun selon ses œuvres. En réalité, ils l’ont condamné parce qu’il était contre la politique mené par le régime au pouvoir à Yaoundé.
Car au Cameroun, être contre le régime justifie la prison. Même dans l’opinion, cela est admis.

À cette douloureuse circonstance, la Société Civile des RÉCONCILIATEURS réitère par ma voix, sa demande la libération immédiate et sans conditions de tous les militant du MRC ABUSIVEMENT CONDAMNÉS et qui purgent des peines de prisons à caractère politique dans différentes prisons du Cameroun. Le Cameroun est dans sa constitution, un État qui promeut la liberté d’expression à travers des marches ou des rassemblements pacifiques. À cet effet, nul ne saurait être condamné parce qu’il a manifesté pacifiquement.

Christian Ntimbane Bomo