Paul Biya consent enfin comme le lui demandaient bon nombre de camerounais encore lucides, à réparer son erreur en ordonnant la libération entre autres, des citoyens innocemment incarcérés sur son ordre.
Cela participe sans doute de la volonté de décrisper l'atmosphère en zone anglophone où je me trouve en ce mercredi 30 août 2017. Il a compris espérons-le que des escouades de militaires ne suffiront pas à sécuriser la rentrée scolaire.
En attendant qu'il fasse amende honorable auprès des concernés, nourrissons l'espoir que son intérêt pour la crise qu'il semble enfin reconnaître par le désaveu de ses proches et autres conseillers qui la niaient, ne s'arrêtera pas aux questions préalables.
Le jeune opposant appelle le président à trouver une solution idoine à cette crise qui a plus que durée et qui fragilise le Cameroun non seulement sur le plan sécuritaire mais aussi économique.
Pour les prochaines élections présidentielles, Paul Biya aura forte à faire avec ses alliés car, la crise anglophone constituera son talon d’Achille et beaucoup le critiqueront pour sa gestion de cette crise.