Opinions of Thursday, 19 January 2023

Auteur: Ernesto Yene

Martinez Zogo enlevé : Quelques similitudes avec la tentative d'assassinat de Paul Chouta

Martinez Zogo et Paul Chouta agressé en mars 2022 Martinez Zogo et Paul Chouta agressé en mars 2022

Selon les dernières informations, le chroniqueur de Amplitude FM est porté disparu avec comme dernière image sa voiture saccagée et sa femme qui serait venu à la radio où il officie demander après lui.

On parle d'un enlèvement par des hommes cagoulés. Un modus operandi qui est tout point similaire à celui qu'a subit Paul Chouta courant Mars 2022. Les 2 , Paul Chouta et Martinez Zogo qui ne sont pourtant pas ami dans la vie ( non plus ennemi) ont eu en commun - le mode opératoire ( enlèvement par hommes cagoulés)

- les menaces et intimidations ( appel , patrouille d'hommes inconnus autour du domicile) - En charge de dossier compromettant. - un séjour en prison en détention provisoire.

Mettez Martinez Zogo en prière car là où les similitudes avec le cad Paul Chouta s'arrête c'est justement à ce niveau. Chouta laissé pour mort par ses ravisseurs avait eu la force de se lever avec le corps tuméfié pour demander de l'aide à des passants. Paul Chouta s'était une fois rétablit, attelé a poussé l'enquête qui jusqu'ici n'a rien donné ! Malgré les Caméras de surveillance, et autres aspects bizarres qui méritait un oeil sérieux des enquêteurs. Le temps qui passe sans retrouver Martinez n'est pas bon ! Martinez Zogo ces derniers jours avait fait de la gestion des lignes 94 et autres son plat de résistance. Il ne lésinait pas sur mots pour tacler le PDG du groupe l'anecdote. Au coeur de ses affaires, nous avons un système qui condamne, criminalise la "dénonciation". On ne peut pas prétendre lutter contre la corruption, l'impunité quand des lanceurs d'alertes, des citoyens ont peur de dénoncer face à une justice rapide à coffrer une gamine égarée sur les réseaux sociaux mais lente à ouvrir une enquête quand une alerte est donné par des citoyens sur la gestion de la chose publique.

Le plus affligeant dans cet environnement, est cette facilité à faire de la détention provisoire un outil de musèlement pour les forts. On peut partir d'une plainte pour diffamation et tomber dans une détention provisoire de 6 mois !

Et, tant que ça ne nous arrive pas , on est pressé de dire " il parlait pourquoi ?" ..."lui même il dérange" sans jamais bousculer les coupables ...mais toujours lâchement juger les victime.

Chacun lira l'heure à son tour,dans son domaine et à son niveau ! Et après ça ! On mettra nos tubes digestifs de côté pour dire justice pour tous ! Bref, Je suis à EMOMBO net après la nouvelle route gâtée.

Ernesto Yene , Mebala Bidou