Pour Armand Noutack II, Maurice Kamto veut empêcher tous les membres du MRC d'accéder à des postes politiques électifs, mais veut lui devenir président de la République. L'ancien membre du parti donne pour preuves, le fait qu'il interdit la participation des autres membres du MRC à des échéances électorales mais lui se présente en 2018 et va se représenter pour la présidentielle de 2025.

Ci-dessous l'analyse de Armand Noutack II


"(Précision : le terme égoïste n'est pas une injure).
I_ EN 2013...

En 2013, le prof est Candidat malheureux à la députation dans le Mfoundi, c'était avec le code électoral en vigueur actuellement, d'ailleurs à l'époque le professeur avait pointé du doigt les manquements de ce code qui encadre les élections au Cameroun.

Premier échec.

II- EN 2018...
Avec le même code qui l'a empêché de devenir député au Centre, le professeur a NÉANMOINS accepté d'aller à la présidentielle, on connaît ce qu'il en est advenu : comme on pouvait s'y attendre, LES MÊMES CAUSES ONT PRODUIT LES MÊMES EFFETS.

Deuxième_ÉCHEC.


III_EN 2020 :

Subitement on se souvient que le code électoral n'est pas bon, on Boycotte pour exiger un code électoral plus juste et consensuel. TRÈS BIEN, MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS.
Je rappelle que j'ai soutenu et défendu cette position jusqu'à ce qu'en 2022 à Nkongsamba le professeur dise qu'on ira à toutes les élections avec le MÊME CODE ÉLECTORAL.

IV_ EN 2025…

Comme il y aura la présidentielle en octobre 2025 et qu'il faut au moins UN ÉLU pour participer, le prof dit qu'il faut RESPECTER LE CALENDRIER ÉLECTORAL en organisant d'abord les élections législatives et municipales en février 2025 et la présidentielle en octobre de la même année, tout ça avec LE MÊME CODE ÉLECTORAL de ses deux "précédents échecs" : 2013 et 2018.

QUESTION : Qu'est-ce qui prouve que ce qui a fait le cacao en 2013 et 2018 ne fera pas le café en 2025… Non tout cela n'est pas important, le prof doit être CANDIDAT, c'est L'ESSENTIEL.

Avec ce même code il y aura certainement, probablement un troisième ÉCHEC.

NB 1 : Inutile de rappeler que depuis 2013 et même avant, le calendrier électoral concernant les législatives et municipales n'a pas été respecté et le prof est toujours resté SILENCIEUX.
_ de 2004 à 2012, le mandat des députés et conseillers municipaux a été prorogé à maintes reprises, le prof était au gouvernement, il n'a pas dit un seul mot.

_En 2013 le prof a pris part à une élection législative qui devait NORMALEMENT se tenir en 2012 je crois, il n'a pas bronché (s’il avait été élu, il aurait représenté le département du Mfoundi pendant 5 ans à l'Assemblée Nationale sans rien dire).

_En 2018 et 2019 le mandat des députés et conseillers municipaux a été prorogé "LÉGALEMENT" par le président Paul Biya, le professeur était à la tête du MRC avec UN député à l'Assemblée nationale (de regrettée mémoire) et une vingtaine de conseillers municipaux, le prof n'avait pas condamné cette DOUBLE PROROGATION.
_ Au regard de ce petit rappel historique, on peut naturellement se demander pourquoi subitement en 2023 le calendrier électoral est devenu SI PRÉCIEUX aux yeux du professeur au point d'organiser toute une conférence de presse pour EXIGER son respect en 2025 ?

_ Si le MRC était allé aux élections législatives et municipales de 2020 et avait des élus (au moins un élu), le professeur aurait-il organisé cette conférence de presse pour EXIGER le respect du calendrier électoral ? Il est permis d'en douter.

EN CONCLUSION,

Le professeur veut absolument devenir président de la République, il veut REMPLACER le président Paul Biya, il caresse cet espoir en allant au lit chaque soir, c'est tout ce qui compte. Tant que ça le concerne INDIVIDUELLEMENT, on va aux élections. S'il n'est pas concerné, on Boycotte.

Il ne s'agit là que des faits VÉRIFIABLES, aucune calomnie, aucun outrage, c'est des FAITS HISTORIQUES !"