Le Président de Renaissance Club de Douala, Dr Aimé Bonny a été retiré d'un groupe WhatsApp et menacé d'une plainte pour diffamation pour avoir commenté un post d'un proche de Samuel Eto'o, à propos d'une publication relative à la chaussure à 10 millions de FCFA que portait le président de la Fécafoot, lors de la finale du championnat camerounais.



"Dans un forum de la meute où j'ai été mis sans mon avis, j'ai commenté un vilain post de quelqu'un qui a certainement de la peine à joindre les deux bouts.
Ce dernier vantait le mérite du Président d'une fédération nationale de sport (cad un homme public dont l'exemplarité est de rigueur) de porter des chaussures à presque 10 millions de Fcfa (15 000€).

Pour avoir été critique envers celui dont il ne faut jamais contrarier la meute, j'ai été bloqué et éjecté de ce forum sans intérêt, non sans avoir d'abord été menacé par l'homme de confiance du Président, Sieur Franck Happy. Ce petit frère m'a menacé de plainte en diffamation, pour avoir "manqué de respect à la MEUTE"

Voici mon commentaire à ce post abjecte dans un pays où les gens meurent pour indigence aggravée.

["J'espère que je suis dans un forum de réflexion profonde pour le développement du football camerounais, du sport en général. Les symboles sont très importants dans la vie. Quand un candidat a pour atout majeur pour son élection "je ne toucherai pas de salaire", il est dans les symboles. Un symbole qui va au-delà de ce geste sans impact direct sur la santé des finances de la FECAFOOT.
Mais un symbole qui veut mettre toutes les préoccupations de tous les acteurs du sport au centre de ses préoccupations.

Dans cette logique, porter des vêtements à 10 millions de Fcfa quand des Présidents de clubs moins nantis s'appauvrissent pour éduquer et former la jeunesse et l'élite footballistique de demain est indécent.

Nous devons apprendre à réfléchir de manière productive dans ce pays].

Fin de mon commentaire dans ce forum dont le niveau de nervosité est en déphasage avec le sourire angélique de leurs champion, notre Président national.
La violence du peuple camerounais, habitué au fouet et la matraque, a opéré un virage à 180 degrés depuis l'avènement du changement de locataire à l'immeuble de Tsinga. Il est désormais interdit d'émettre un avis contraire au "vrai" peuple qui a trouvé son MESSIE.


Je vais juste rappeler au responsable du développement du football au Cameroun qu'il faut beaucoup beaucoup plus de répondant pour ébranler Aimé Bonny. Je suis un éveilleur des consciences, un homme qui n'aime pas la laideur de l'imposture, la barbarie du diktat.


Je suis un Président de club affilié à la Fécafoot qui vient pour participer au changement des mentalités, et il y a à boire et à manger.

Que M. Franck Happy s'habitue doucement à m'avoir sur son chemin chaque fois que l'écart va tenter d'être normalisé".