Il ya plusieurs manières de mourir dans la vie. Mais pas toujours dans l’exercice de ses fonctions, comme c’est le cas par exemple, de nos chers et vaillants soldats qui perdent leur vie chaque jour au front, pour défendre la patrie. Depuis la guerre contre Boko Haram, on en décore beaucoup, à titre posthume...
Car l’un des secteurs les plus exposés est sans conteste, l’armée. Mais en temps de non guerre, ce sont les sapeurs pompiers qui frôlent le plus le danger.
Sous d’autres cieux, les soldats du feu comme on les nomme, sont parfois amenés à des audaces inconsidérées, le plus souvent, au détriment de leur propre vie. Pour voler au secours des naufragés d’un navire en délire, intervenir dans divers accidents de la route, dégager des montagnes enneigées, et même, lors de crashes aériens.
Toujours en Occident, on a même vu des sapeurspompiers risquer leur propre vie pour sauver un chaton bloqué dans une cheminée, un poisson rouge coincé dans son bocal au milieu d’un appartement en flammes, et d’autres missions non moins nobles...
La gendarmerie nationale, la police, l’armée etc., prennent aussi des risques chaque jour. Quand ils meurent dans l’exercice de leurs fonctions , c’est la décoration. Mais si un bandit en train de braquer un domicile privé ou une banque est abattu, je doute fort qu’on lui attribue une médaille… Mais, ironie du sort, quel que soit le tué, du gendarme ou du voleur, chacun e s t dans son rôle, et sera mort dans l’exercice de ses fonctions…
Des innocents hélas !, meurent chaque jour, dont certains emportés par les eaux ensanglantées d’une méchante fausse couche, sans jamais avoir vu le soleil. La fonction d’une mère est de donner et de préserver la vie. La fonction de bébé est d’apporter la joie. Malheureusement, que de bébés ne décèdent dans le ventre de leur mère ! Comme les pauvres jumeaux de Mon i q u e Koumatekel.
Et puis bien sûr, il y a ceux qui meurent. Tout simplement, en voulant donner la vie ! C’est le triste destin qui a été réservé à la pauvre Monique sus citée. Vu ainsi, on peut considérer qu’ils sont morts dans l’exercice de leurs fonctions et leur décerner une médaille. Paix à leurs âmes ! Mais le must des must, ce sont ces décès spectaculaires : au cours d’un match décisif, Marc Vivien Foe trouva la mort balle au pied, dans un stade en France.
La semaine dernière, c’est Papa Wemba qui s’est fait couper le sifflet à jamais, en plein concert en Côte
d’Ivoire. Le rêve ! Le pied ! Salut l’artiste ! C’est çà, mourir dans l’exercice de ses fonctions, les armes à la main. Le reporter en plein reportage, quel bonheur !