Possédé par ce que l'on appelle généralement des esprits de nuits, un enseignant jouit presque chaque 10 minutes, parce qu'il fait constamment l'amour avec ses femmes invisibles.

C’est une de ses collègues enseignante qui l’a dénoncé alors que ce dernier venait de jouir en pleine réunion. Pantalon trempé et petite sueur au visage, monsieur Clotaire Manguema indispose son entourage depuis quelques mois. Il est apparemment possédé par une femme de nuit avec qui il fait des rapports sexuels en permanence. C’est un fait gênant, puisque cela s’est déroulé en pleine réunion et en présence de ses collègues femmes qui ont d’abord cru au harcèlement et à l’obsession sexuelle de la part de leur collègue Clotaire.

Mais fait curieux, avant la fin de la réunion, Clotaire Manguema a une seconde fois été pris de gémissements et dans une tourmente indescriptible, il a jouit de nouveau. La réunion qui semblait avoir repris son cours normal a encore été perturbée et les collègues femmes dispersées. Au vu de cette deuxième jouissance, les amis et collègues ont décidé de le conduire à l’hôpital pour une consultation en urgence. Interrogé sur la question, Clotaire Manguema dit avoir la sensation irrésistible de faire l’amour avec une femme imaginaire très séduisante. Il le ressent comme si cela était réel et c’est ce qui explique qu’il jouisse de la sorte.

Dès son arrivée à l’hôpital, alors qu’on prenait ses paramètres, température et autres, l’infirmière sortit de la salle en criant. Clotaire venait encore de jouir et c’est ce qui avait apeuré l’infirmière. Après cette troisième jouissance, il tomba comme évanoui, certainement fatigué par une jouissance permanente. Au moment où nous publions cet article, Clotaire Manguema est en route vers un nganga pour une délivrance, l’hôpital étant finalement incompétent pour ce genre de cas.