Vu comme l'acteur culturel qui lutte pour de meilleures conditions de vie pour les artistes camerounais, Sam Mbende fait l'unanimité dans le milieu du showbiz. Des voix s'élèvent, afin qu'il fasse son entrée dans le nouveau gouvernement qui serait encore en révision par Paul Biya. Pour Sosthène Parol, un Sam Mbende ministre de la Culture sera une bonne chose pour les artistes du Cameroun.


"Sam Mbende, comme Jésus, sauve les artistes camerounais. Grâce au 1,3 milliards qu'il va collecter et sera certainement le prochain ministre de la culture du Cameroun. S’il n'avait pas été là ? Que serait devenu le Cameroun ?

Les salles de spectacle pourtant subventionnées par l'Etat du Cameroun se sont transformées depuis quelques années en centres commerciaux au détriment de la culture que le politique avait savamment pensé pour les générations à venir. Comment expliquer cette indifférence ou ce silence complice de nos autorités qui pensent privés des non-sachants des lieux d'expression pourtant sans le savoir ils contribuent à la fondation d'une société portée par une jeunesse stressée et aculturée du fait de n'avoir comme repère que des modèles venus d’ailleurs. (Aucune protection, ni promotion de la culture locale dans nos médias, au contraire c'est le raisonnement).

Mbobog Mbog Bassong que j'ai souvent écouté interpeller nos aînés sur la déliquescence de nos mœurs pourrait-il me porter secours pour vous expliquer combien il est important d'intégrer nos cultures dans les processus de développement pour la libération de notre continent qui dans le monde du donné et du recevoir, reste encore inexploré.

Dans la hiérarchie des normes des valeurs, le Cameroun au-delà de se doter de la loi dite "Loi Ferdinand Oyono" à ratifié plusieurs conventions desquelles découlent un prisme directif et indicatif pour la collecte et de répartition des droits d'auteur. Ce qui exclu toute forme de narcissisme.

La gestion collective du droit d'auteur n'est pas une opération comptable ex nihilo, mais une entreprise qui obéit à des règles biens définies et connues de tous.

Le Cameroun serait-il devenu un monde à part où des ayant droit ne peuvent plus avoir un état comptable de ce qui leur est attribué de droit? Loin de m'attaquer à mon grand frère Sam Mbendé qui semble être l’homme fort de la situation ni au Ministre de la Culture qui est chargé de représenter le chef de l'Etat dans ce domaine qui connaît depuis des années une triste réputation, personne ne pourrait cautionné ce flou artistique qui s'opère au détriment des sans voix laissés pour compte.

A l'heure de la rentrée où chaque acteur espère apporter un sourire au prêt des siens, nous assistons à une répartition élitiste qui met au carreau beaucoup de nos paires.

L'artiste serait-il devenu un loup pour l'autre ?

Personne n'a plus le droit de parler sous prétexte que certains "BAOBABS" seraient protégés par le Ministre de la Culture qui aurait donné quitus.

Je dis non! non! non! Arrêtez l'esbroufe, le Ministre Ismaël BIDOUNG NKWAPTT n'a jamais pratiqué la discrimination et ce n’est pas pour un Milliard qu'il viendra ternir sa réputation en hypothéquant les rentrées scolaires et la survie de certains.

La solidarité est une force".