Opinions of Wednesday, 21 March 2018

Auteur: Roland Romain Kouotou

Opération Epervier: la prison, une solution inefficace

On pourrait se demander la lutte pour la protection de la fortune publique est un jeu de playstation On pourrait se demander la lutte pour la protection de la fortune publique est un jeu de playstation

Depuis que Paul Barthélémy Biya à lancé son opération de chasse aux sorciers, les choses semblent s'empirer. Ses ministres n'ont cessé de voler. Un tribunal spécial à même été créé et tout semble beigner dans l'huile. On pourrait se demander si la lutte pour la protection de la fortune publique est un jeu de playstation ou alors une téléréalité.

De façon, globale, malgré toutes les formes de répression imaginées par le législateur camerounais, inspiré d'un élan de tyrannie du régime en place, le crime sous diverses formes au Cameroun n'a nullement reculé. Tout au contraire, les choses sont allées de mal en pire. Plus grave, l'on se serait attendu que la promulgation des lois anti-terroristes, Et anti insurrectionnelles fassent reculer les risque de la destruction sociale. Ça n'a pas été le cas, le Cameroun, Depuis un temps sombre dans le chaos . Et donc, nous devons nous interroger sur le bien fondé de l'utilisation de ces maisons closes de liberté, appelées chez nous prison.

Le régime de Mr Vous, fortement militarisé, s'est cru capable comme le troisième Reicht, de créer les conditions d'un enfer camerounais, Ou chaque entrant y ressortirait plus intelligent. La déshumanisation entretenus par ces lieux de détention, contribution désormais à déformer le citoyen, qui sort de la, complètement détruit. Dailleurs, beaucoup en décèdent en détention, d'autres juste après la sortie. La prison , précédés de toutes les humiliations que notre société offre en spectacle ne nous apporte à la fin aucune plus value. Il serait donc indispensable sur notre intelligence sorte une nouvelle architecture de réparation des delits. Nous grandiront d'avoir inventé une nouvelle société progressive. Et non nous accroché au passé des civilisations barbares.

Notre société est tellement devenue mesquine, au point où, nous voyons beaucoup se réjouir du malheur des autres, comme pour résumer que, chez nous, notre bonheur est désormais tributaire du malheurs social ou des autres.