• Le Cameroun traverse une période difficile
• Un moment marqué en plus par une pénurie de carburant
• Me Christian Bomo Ntimbane a la solution toute faite
Le pays dirigé par Paul Biya (89 ans) passe par des tensions sociopolitiques, des guerres intercommunautaires, des menaces terroristes, la cherté de la vie et maintenant une pénurie d’essence qui met en difficulté beaucoup de motocyclistes et d’automobilistes. Me Christian Ntimbane Bomo de la Société civile des réconciliateurs a proposé des solutions, en sa qualité de citoyen engagé pour le développement durable. Ci-dessous, comme relayé par le média Actu Cameroun, le Camerounais pense que la tendance peut être renversée si le gouvernement s’y prend bien.
Depuis ce matin, les pompes de vente de carburant sont à sec dans de nombreuses villes. Les stocks s’épuisent. C’est un problème de devises. Le Cameroun n’a pas assez de devises pour importer, en d’autres termes, acheter à l’étranger avec des dollars ou toute autre monnaie étrangère le pétrole raffiné ou à raffiner ; les prix s’étant envolés sur le marché mondial. Le baril de pétrole vaut ce jour 104 dollars à la bourse de Londres. Il faut bien savoir que le pétrole produit par le Cameroun n’est pas raffiné au Cameroun.
Le Cameroun importe le pétrole ou le carburant tout comme les pays qui ne le produisent pas. C’est d’ailleurs pourquoi face à l’épuisement des devises, le FMI qui pourvoit les devises au Cameroun (DTS) demande au gouvernement de créer les conditions de diminution de la consommation du carburant par les ménages et les entreprises. Car plus on consomme le carburant, plus les devises s’épuisent. En diminuant la consommation du carburant, les devises seront moins sollicitées. C’est ainsi qu’il est préconisé de supprimer à terme les subventions sur le carburant.
Car sans subventions, les prix de carburant vont drastiquement augmenter à la pompe, et dans un contexte de faible pouvoir d’achat, la conséquence sera immédiate : la baisse de la consommation du carburant. Résultats des courses avec la baisse de la consommation publique du carburant, le Cameroun importera moins de carburant entraînant ainsi la stabilisation du stock de devises qui permettront d’importer au moins les médicaments.
Face à cette grave situation qui risque d'entraîner un marasme économique du fait baisse des activités des entreprises, le gouvernement camerounais doit immédiatement arrêter les transferts d’argent aux fournisseurs étrangers en vue de l’importation du blé et de certains produits manufacturés comme les habits, le mobilier, les voitures. Le blé est une importante source de consommation de devises. Il fait se rabattre sur les farines locales. Le carburant est vital pour l’économie et le déplacement des personnes et des biens.