Opinions of Wednesday, 13 November 2024

Auteur: Sandy Boston

'Paul Atanga Nji doit être limogé'

Paul Atanga Nji Paul Atanga Nji

Paul Atanga Nji est à la tête du ministère de l'administration territoriale du Cameroun, équivalent du ministère de l'Intérieur dans d'autres pays.

Il brille par l'usage du langage et des méthodes de violence et de menaces envers le peuple Camerounais qu'il qualifie de "condiments" à écraser dans son Moulinex, envers les médias qu'il ferme régulièrement, outrepassant ainsi ses prérogatives ministérielles et administratives, mais aussi envers les partis politiques d'opposition sur lesquels il dit envoyer les "serpents et abeilles".

Sa dernière gaffe, qui lui vaut de se terrer dans un silence inhabituel est sa fameuse lettre de menace envers les médias interdisant de débattre de la santé de Paul Biya alors que celui-ci avait disparu de la surface de la terre pendant 45 jours. Cette lettre a eu le mérite d'alerter les médias internationaux sur l'absence mystérieuse de Paul Biya, causant ainsi son courroux envers ce ministre sulfureux.

Alors que le Cameroun fait face à sa nième catastrophe naturelle, et que la réponse gouvernementale est une fois de plus médiocre et critiquée, le fameux ministre des gaffes et des menaces reste muré dans un silence de cimetière.
Alors même que son département est doté de la Direction de la protection civile, responsable de la réponse aux catastrophes naturelles et qui bénéficie d'un budget annuel de 6 milliards de francs CFA!

Le dernier rapport annuel de cette fameuse direction de la protection civile date de 2008-2009, mais entretemps le pays a connu de multiples catastrophes naturelles où les populations ont été obligées de creuser la terre à l'aide de pioches pour retrouver les sinistrés!

Nous exigeons un audit de ces fonds fournis par le contribuable Camerounais et une démission sans autre forme de procès de ce ministre d'une incompétence notoire, qui excelle dans le zèle déplacé dans des domaines hors de sa compétence ministérielle et brille par une médiocrité criarde dans les domaines qui relèvent pourtant de sa compétence tels que la protection civile et la réponse face à la menace terroriste de Boko Haram par exemple.