La maxime du Président Paul Biya est connue : la guerre contre la secte Boko Haram ne doit pas freiner l’exécution du calendrier de réalisation des projets structurants.
Bien au contraire, la poursuite des chantiers industriels et la relance des investissements sont les meilleures réponses aux desseins terroristes consistant à créer la psychose et le chaos, à freiner le développement par une mobilisation des ressources financières vers la rixe, tout en empêchant la bataille pour la croissance économique du Cameroun.
À cet effet, le chef de l’Etat a prescrit une interdiction de sortie du pays aux membres du gouvernement, pour des vacances au ralenti, car il faut travailler, travailler et travailler encore pour remporter les deux guerres que mène le Cameroun en ce moment ; la bataille contre la pauvreté, en amonts, et celle menée contre le terrorisme, en aval.
Le pari est tenu sur le front contre Boko Haram, autant que, sur le plan économique, le Cameroun est sur la piste de la croissance. Les indicateurs macroéconomiques du pays de Paul Biya s’améliorent progressivement ces dernières années. Pour preuve, le ratio de la dette publique sur le Pib est de 22,5 % au premier semestre de l’année 2015.
Techniquement, c’est un taux d’endettement acceptable par rapport au seuil global qui est de l’ordre de 70 % par rapport aux autres pays de la zone CEMAC (Communauté monétaire et économique de l’Afrique centrale). Dans le même sillage des performances enregistrées, à court termes, malgré la guerre, les indicateurs Doing Business de la Banque mondiale et l’indice de perception de la corruption de Transparency International s’améliorent également au Cameroun.
Le Président Paul Biya est pour beaucoup dans l’efficacité des résultats obtenus en si peu de temps. La lutte acharnée qu’il mène contre la corruption et les détournements de deniers publics ont permis d’améliorer l’assiette de rentabilité aux niveaux des recettes douanières et fiscales, de l’ordre de 101 % en juin 2015.
Parallèlement, le Président Paul Biya a vivement encouragé l’option de capitalisation des projets structurants à travers la multiplication des emprunts obligataires dont le taux de réussite de 100 % certifie la crédibilité du Cameroun, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
bonnes performances observées dans l’amélioration de l’environnement des affaires au Cameroun sont à mettre au bénéfice du Renouveau. Lequel favorise la création des entreprises, l’attractivité des investissements directs étrangers augmenté par le flux des investisseurs internationaux, en rapport avec le climat favorable des affaires au plan local.
Malgré la guerre qui touche une portion de la frontière de l’Extrême-Nord, le Cameroun reçoit de nombreux investisseurs étrangers qui ont foi en la stabilité du pays que dirige Paul Biya. Une quarantaine d’entreprises ont déjà bénéficié des avantages de la loi sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le niveau d’investissements de ces entreprises est projeté à 420 milliards pour 14000 emplois à créer. Bien que ces statistiques soient encore insuffisantes pour l’Agence de promotion des investissements (API), au regard des potentialités camerounaises, les experts félicitent les efforts consentis par le président Paul Biya, gouvernement, et le partenariat établi avec le secteur privé.
C’est le sens donné au tout premier Forum des investissements, dénommé « Cameroon investment forum » organisé cette fin du mois d’août à Douala, sous le thème : « Emergence à travers l’investissement », par l’API, en partenariat avec le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique et le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Ce Forum économique encouragé par le Président Paul Biya est une plateforme d’échanges entre opérateurs économiques nationaux et étrangers, dans le but de l’établissement de nouvelles relations d’affaires entre les deux pôles, sous la forme des rencontres B2B. Il est également question de promouvoir l’image de marque du Cameroun et de vanter les opportunités d’affaires dans un terroir en friche et qui foisonne de richesses naturelles, en plus du dynamisme de son secteur privé.
La vulgarisation de la culture boursière à l’intention des entreprises camerounaise est un des points envisagés par le chef de l’Etat, ceci, pour encourager les opérations d’investissements sur la Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs immobilières du Cameroun, et accroître les activités de cette plateforme de la finance nationale et sous-régionale.
Les efforts conjugués sur plusieurs tableaux permettront au Cameroun d’améliorer et de réaliser le taux de croissance envisagé cette fin d’année à 6,2 %. Ce pari n’est pas impossible, malgré le contexte actuel. L’espoir subsiste. Le Cameroun avance…