Le discours traditionnel de fin d'année du dictateur camerounais, Paul BIYA est un condensé d'insouciance, de légèreté, d'inconséquence, de cruauté et finalement d'irresponsabilité.
Ce discours narcotique, qui ressemble aux précédents, est conçu dans l'unique dessein de figer, formoliser et de neutraliser les convulsions d'un peuple en quête d'espoir et d'espérance.
C'est le discours d'un vieillard incapable, égocentrique, mégalomane, gâteux, méchant, incompétent, qui au crépuscule de sa vie, à 92 ans, ne s'encombre même pas du devoir de défendre et de transmettre des valeurs, de laisser une mémoire pour la postérité.
Pour lui, gouverner se réduit aujourd'hui à se montrer, deux fois par an, lisant une litanie de promesses, espérant par ce moyen, maintenir d'une main de fer, le couvercle du chaudron Cameroun, jusqu'à sa mort.
Après lui, pense t-il, ce sera le déluge.