Quelqu’un disait « Une conscience qui sommeille ne peut engendrer que des monstres ».
Ainsi en a –t-il été du docteur Victor Frankenstein dans sa recherche de l’essence de la vie. Il créa un monstre qui échappa complètement à son contrôle et lui causa moult peines.
D’où vient-il le peuple Kamerunais, au sein duquel on trouve majoritairement des individus capables de grandes reconversions (un maçon peut devenir ingénieur très qualifié ; un vendeur d’arachides peut devenir un grand homme d’affaire très prospère, etc…) soit aussi mal dirigé ? Répondre à cette question pourrait nous amener à aller interroger les morts. Exercice dont nous nous soustrayons volontiers et pour cause…
Pourquoi donc Paul BIYA et ses créatures en veulent-ils tant aux Kamerunais ? Pourquoi la mise sur pied d’institutions fortes fait-elle problème ?
Pourquoi Paul BIYA et ses créatures pensent-ils être des hommes forts à la tête d’institutions faibles ? Pour essayer de comprendre interrogeons un peu la constitution de 1996 :
TITRE VII Du Conseil Constitutionnel
Art. 46.- Le Conseil Constitutionnel est l’instance compétente en matière constitutionnelle. Il statue sur la constitutionnalité des lois. Il est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions.
Cette institution dont parle la constitution jusqu’à l’article 52 est celle qui constate la vacance du président pour des motifs bien précis. Pourquoi la nomination de ses 11 membres par décret présidentiel pose-t-elle un problème à M BIYA ?
Derrière ces atermoiements et balbutiements faudrait-il entendre que le chaos est à l’horizon ?
Depuis deux ans, plusieurs strates de la société dont l’UPC exhorte M le Président de la République, à tout faire pour assurer une transition pacifique au Kamerun en vain. Des centaines de milliards de francs sont régulièrement distraits par des diablotins qui aiguisent déjà leurs longs couteaux pour la succession.
Mais malheur à qui versera la moindre goutte de sang d’un Kamerunais à ces fins.
Cela étant dit, l’opposition la vraie, a deux options :
a) Laisser M BIYA se faire dévorer par ses créatures, car dans la configuration actuelle, l’après- BIYA risque d’être très tumultueux
b) Lancer une vraie révolution, avec une stratégie et des tactiques claires pour les révolutionnaires sur le moyen terme et ce travail doit commencer tout de suite, respectant un chronogramme précis sanctionné à toutes les étapes par des évaluations et rectification jusqu’à la victoire finale.
L’option a étant peu reluisante, Chacun peut tirer les conclusions qui s’imposent.
Patriote, progressistes et révolutionnaires de tous bords, l’heure de la lutte unie sur tous les fronts a sonné et c’est un impératif majeur car nous ne saurions laisser se réaliser les plans machiavéliques des réseaux mafieux dirigeants sans agir.
Ruben UM NYOBE disait : "« J’ajouterai simplement qu’il ne servirait à rien de constater et de dénoncer [les injustices et l’arbitraire du système coloniale] si l’action n’est pas organisée pour y mettre un terme. »
Ô Kamerun, berceau de nos ancêtres
Autrefois tu vécus dans la barbarie…