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Opinions of Wednesday, 3 July 2024

Auteur: Prof Bahebeck

'Plusieurs boîtes de nuit LGBT sont dans nos villes': les révélations du prof Bahebeck

Le prof Jean Bahebeck Le prof Jean Bahebeck

Je suis profondément préoccupé par les nombreux fléaux qui ravagent notre pays. Je ne peux rester silencieux face à ces injustices et à cette indifférence qui gangrènent notre société.

Les gens brûlent de l'argent dans ce pays simplement parce qu'on vient les arrêter.

Les gens sodomisent, violent et tuent des enfants, des femmes et des hommes dans ce pays, mais personne n'en parle.

L'homosexualité devient banale avec la naissance et la réputation de plusieurs boîtes de nuit LGBT dans nos villes et quartiers, mais personne n'en parle.
La fille du président s'affiche en public et Sangoku, alias le fils aîné du président, veut intimider les gens, mais nous aussi nous sommes les enfants aînés du président.

Les dons du COVID destinés à soigner la population sont détournés, mais personne n'en parle.

Un stade est construit avec un hôtel 5 étoiles, et lorsqu'on s'interroge, le super saiyen vient dire que l'hôtel est au sous-sol, mais personne n'en parle.
Les cartes d'identité nationale sont fabriquées par des étrangers et leur coût augmente à 15 000 francs CFA, alors que nos enfants ingénieurs sont au chômage dans les quartiers, mais personne n'en parle.

Le prix des denrées alimentaires et autres produits augmente, mais personne n'en parle.

Les étrangers s'approprient nos terres et notre économie, mais personne n'en parle.

La jeunesse se pervertit, l'exhibition et le sexe deviennent une normalité avec l'arrivée de nouveaux réseaux sociaux comme TikTok et Snapchat, mais personne n'en parle.

Les jeunes consomment de l'alcool en excès, la corruption devient une normalité, mais personne n'en parle. Les églises poussent partout, les sectes s'étendent jusqu'aux écoles de nos enfants, mais personne n'en parle.

Parce que tu n'es pas d'accord avec un membre du gouvernement, il précipite ton affectation dans une zone perdue du pays pour te punir, mais personne n'en parle.
À qui pensez-vous faire du mal ? Toute cette énergie que vous utilisez pour combattre Samuel Eto'o dont l'histoire n'est qu'une pure distraction, utilisez-la plutôt pour combattre les inégalités de ce pays et réclamer vos droits. Les élections approchent, les inscriptions sur les listes électorales prennent fin dans quelques jours.

Si seulement cette même énergie était utilisée pour dénoncer l'augmentation des prix des denrées ou le taux de chômage, réveillons-nous et ouvrons les yeux. Nous sommes entrain de nous faire distraire pendant que les vrais choses se passent.
Face à ces défis, notre peuple reste indifférent. Nous préférons nous déchirer entre nous, plutôt que de nous unir pour combattre les véritables ennemis. Nous nous querellons sur des futilités, alors que notre pays s'enfonce dans le chaos et l'injustice.

Je dénonce solennellement ces maux qui rongent le Cameroun. J'appelle tous les Camerounais à se réveiller et à prendre conscience de la gravité de la situation. Cessons de nous focaliser sur des individus et concentrons-nous sur les vrais problèmes qui entravent notre développement. Unissons nos voix pour dénoncer les injustices, réclamer nos droits et construire un avenir meilleur pour notre nation.

Nous devons utiliser notre énergie à bon escient, en luttant contre les inégalités, la corruption et l'indifférence qui nous paralysent.