Opinions of Sunday, 16 July 2017

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Présidentielle 2018: Etoudi conservera le perroquet

Les locataires du palais d'Etoudi ne quitteront pas de si tôt Les locataires du palais d'Etoudi ne quitteront pas de si tôt

Pourquoi quitter un lieu s’y on trouve tout ce dont on a besoin pour s’épanouir ? C’est la question qu’on posera à quiconque demandera pourquoi les locataires du palais d’Etoudi ne débarrassent pas le plancher pour laisser la place à de nouveaux locataires ? Eh bien, les locataires actuels eux ne bougeront pas de sitôt tellement le confort et les prérogatives qui s’y trouvent, ne sont nulle part.

Paul Biya, sa première dame, ses fidèles compagnons et sans oublier le perroquet d’amour de Chantal Biya sont partis pour rester encore pour plusieurs années. Car, à l’orée d’une nouvelle élection présidentielle, rien à l’horizon ne montre que Paul Biya et ses collaborateurs seront inquiétés tant la force en face ne fait pas de poids.

Personne pour l’instant ne peut donner des sueurs froides aux locataires d’Etoudi comme l’a fait le perroquet une fois au palais présidentiel. Un jour que jamais les employés du palais de l’Unité (Etoudi) n’oublieront tant ce fait banal a laissé voir l’autre face cachée de la première dame. Cette dernière étant même prête à sacrifier un rendez-vous important.

Le palais d’Etoudi représente l’eldorado pour les politiques au Cameroun. Alors pourquoi demander à Paul Biya de le laisser alors qu’il le tient ? Il faut en profiter jusqu’au dernier souffle. Dans un contexte où les citoyens n’ont de choix que e regarder et de se plaindre sur les réseaux sociaux face aux agitations des forces de l’opposition qui ont fait de Facebook, Twitter, YouTube… leurs espaces favoris pour faire la politique. Quand les locataires d’Etoudi eux lisent leurs messages en caressant leur perroquet ou en dégustant un hamburger de chez Mc Donald.

Pour arriver à Etoudi, il faudra le mériter, dira sans aucun doute les locataires. Et là le message sera passé comme celui des Djihadiste quand ils ont un otage. Aux adversaires de Paul Biya de s’armer pour le défier. Même si 2018 est déjà perdu d’avance dans un environnement où vraiment aucune force de résistance ne se fait sentir. Alors que certains cherchent les sources de financement, d’autres essaient de reprendre leurs marques.