Opinions of Sunday, 25 February 2018

Auteur: Roland Romain Kouotou

Présidentielle 2018: Joshua Osih ou le candidat divin du SDF

Le changement de pouvoir au Cameroun n'est pas pour 2018 Le changement de pouvoir au Cameroun n'est pas pour 2018

Comme celui que les humain vénèrent inlassablement depuis de millénaires sans suite, Il s'appelle aussi Yoshua, Mais à la différence d'être Oshi et non Emmanuel. Il est désormais présenté à la sortie du congrès du SDF comme le sauveur, par les militants de ce parti. L'observateur averti s'interroge bien de la certitude qui semble bien avoir poussé ses supporter à penser ainsi. Il serait naïf de croire comme un chrétien, que le simple fait pour le parti de Ntarikon House, de remplacer le candidat à la présidentielle soit suffisant pour détrôner la junte militaire au pouvoir à Yaoundé. D'abord le SDf, brille désormais par sa collaboration étroite avec le parti des flammes, au point d'en percevoir de façon visible des prependes financières qui en découlent de ce ménage dun concubinage polygamique. Après tant d'années d'échec, les populations camerounais sont restés sans expériences acquises et peuvent continuer dans l'egarement.

La particilation de ce parti aux élections sénatoriales sans possibilité de gagner un seul siège en illustre les faits d'accusations. Au SDF, l'on compte comme par le passé à la magnanimité du régime de leur octroyer quelques sièges, à défaut toucher une lime financière de participation. Et, du coup, ceux qui croyait naïvement que la politique était un mécanisme d'action au service du bien être des populations doivent dechanter. La politique au SDF, na janguy.

Ainsi donc Joshua Osih à toi ou aura-t-il une chance de favoriser le changement tant souhaité et qui tarde toujours à venir ? Il serait assez maladroit de se précipiter à répondre par l'affirmative dans un espace politique aussi incorrecte et incohérent comme le nôtre. Le SDF aurait gagné de promouvoir à mise en place d'un consensus des partis de l'opposition véritable, que de se précipiter dans ce jeu au profit du parti mère.

En tout cas, ce qui fait retenir, le changement de pouvoir au Cameroun n'est pas pour 2018. Puisque cette population traumatisée sème est égarée dans ce pléthore d'offres politique.