Opinions of Tuesday, 27 February 2018

Auteur: Ndzana Seme

Présidentielle 2018: la mission cachée des opposants à Paul Biya

Ils ne s'opposent pas à Paul Biya, mais sont plutôt à son service Ils ne s'opposent pas à Paul Biya, mais sont plutôt à son service

Les candidats aux élections de Biya sont les ennemis du Cameroun. Oui, Kamto, Akere Muna, Libii, Osih et les autres candidats actuels le sont.

Ils ne s'opposent pas à Paul Biya, mais sont plutôt à son service. Leur mission est de légitimer la prochaine réélection frauduleuse de Biya et d'enfermer les Camerounais dans 7 autres années de misère et de terroriste étatique.

Ils n'ont jamais été arrêtés, torturés, emprisonnés et/ou tués, un sort que Paul Biya réserve toujours à ceux qui s'opposent à lui. La preuve. Les anglophones s'opposent à lui et il les fait massacrer par son armée depuis décembre 2016 jusqu'à ce jour.

La jeunes Camerounais patriotes se sont opposés à lui en février 2008 et il les a fait massacrer par centaines et emprisonner par milliers.

En début 1990, il a fait chanter à ses disciples «non à la démocratie précipitée» et tuer des centaines d'autres opposants, notamment les militants du parti créé par Albert Mukong, le SDF.

Dans les années 1960, avec l'appui de l'armée française, son régime néocolonial Ahidjo-Biya a massacré des centaines de milliers de ses opposants de l'UPC, le même terrorisme qu'il applique aujourd'hui contre les anglophones qui le rejettent ainsi, lui et son régime.

Un coup d'état par la rue et/ou les armes est la seule solution de l'heure contre le régime néocolonial de Yaoundé, afin qu'après Paul Biya, les camerounais puissent librement construire un système démocratique au Cameroun.

Les élections organisées par un dictateur sanguinaire dans un pays non démocratique sont la plus grave offense à un pays et son peuple opprimé.