Il peut y avoir perte de la nationalité suisse par péremption, libération, annulation ou retrait.
Au sens de l’art. 10 de la loi sur la nationalité (art. 7 de la nouvelle loi sur la nationalité en vigueur dès le 1.1.2018), l’enfant né à l’étranger de parents dont l’un au moins est Suisse perd la nationalité suisse à 22 ans révolus (25 ans selon la nouvelle loi sur la nationalité) lorsqu’il possède en plus une autre nationalité, à moins que, jusqu’à cet âge, il n’ait été annoncé à une autre autorité suisse à l’étranger ou au pays, qu’il ne se soit annoncé lui-même ou qu’il n’ait déclaré par écrit vouloir conserver la nationalité suisse. Les personnes qui ont perdu la nationalité suisse peuvent, à certaines conditions, demander une réintégration.
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Tout ressortissant suisse qui réside à l’étranger et qui a une nationalité étrangère (ou est assuré d’en obtenir une) peut, en vertu de l’art. 42 de la loi sur la nationalité (art. 37 de la nouvelle loi sur la nationalité), déposer une demande de libération de la nationalité suisse auprès de la représentation suisse compétente. Cette demande est ensuite transmise, par l’intermédiaire du Secrétariat d’Etat aux migrations SEM, à l’autorité responsable du canton d’origine.
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Non. Sur la nationalité, la Suisse et la France ont deux positions différentes du droit. La Suisse a la droit du sang, la France a le droit du sol. Pour la Suisse, même si on est accouche en Chine ou à Nguelemendouga, on nait Suisse quand un de ses parents est Suisse. Et on ne perd jamais la nationalité suisse, même si a 22 ans, comme le veut la loi suisse, si on 's'annonce à l'autorité suisse', elle se formalise. La France par contre qui comme les USA est fondée sur le droit du sol, veut qu'a 18 ans on choisisse, car le droit du sol, est fonde sur le choix. On est français parce qu'on est né en France ou sur une terre française. La Suisse a le code de nationalité le plus restrictif de la terre, quasiment un code nazi, car on ne perd jamais la nationalité suisse, qu'on obtient a la naissance, à travers sa mère ou son père. La mère de Osih étant Suisse, il est Suisse. Point.
Pour être député au Cameroun, les conditions ne sont pas restrictives. Il suffit d'avoir la citoyenneté camerounaise. Donc là il n'y a aucun problème. Mais pour être candidat à la présidence, il faut 1) être d'origine camerounaise, et 2) montré son certificat de nationalité. Deux conditions bien précises, qui sont fondées dans l'origine. La lecture du droit est claire la, et indiscutable. Evidemment en tant que Suisse, Osih peut obtenir la nationalité camerounaise, car la Suisse permet la double, et même la multinationalité. Ce candidat n'est pas d'origine camerounaise, mais suisse car selon la loi suisse il ne peut pas abandonner la nationalité suisse obtenue à sa naissance. Impossible. Seulement, la double nationalité, elle, est interdite au Cameroun. Point final.