Dans une nouvelle vidéo, le chef traditionnel de degré supérieur «agnustaucratique» Fame Ndongo dit qu'il préfère faire les affaires avec les Bamiléké parce que ses frères du village sont ses rivaux, jaloux de son succès et de celui de ses enfants hyper-intelligents. Pour lui, les Ekang ne peuvent pas rivaliser avec les Bamiléké qui construisent les grand-hôtels, supermarchés et Grand Mall parce qu'ils ne respectent plus la tradition de leurs ancêtres revisitée par sa « sektes agnustaucratique ». Avant, dit-il, la mère allait accoucher dans le village de ses parents. Ainsi, l'enfant à la naissance était initié dans la sorcellerie par sa famille maternelle pour être futurs porteur de projets de grandes réalisations. Il affirme que c'est le cas de ceux qui squattent à la tête de l'Etat aujourd'hui. Je me demande donc pourquoi le peuple Ekang n'a jamais décollé avec toutes ces jeunes filles qui font des enfants hors-mariage chez nous.
Le Chef du Sud et ministre d'Etat conseillé de Biya Bi Mvondo explique donc que les élites du Sud au pouvoir ont été initiés à la naissance pour gouverner et pour s'enrichir sans travailler et qu'ils n'ont pas investi chez eux parce que leurs frères du village maternel sont trop jaloux de leur succès. Il précise que ce n'est pas du tout de leur faute si leur frère du village maternel sont misérables, il faut donc arrêter de s'en prendre à eux. La raison pour laquelle plus rien ne marche au Sud est que au lieu du village paternel, les villageois envoient aujourd'hui leurs femmes accoucher dans des hôpitaux, en Europe, aux Etats-Unis et partout dans monde. Résultat, leurs enfants ne reçoivent pas l'initiation requise pour leur assurer un bel avenir. Ils sont donc condamnés à la misère. Ndongo parle de qui au juste, étant donné que les générations qui souffrent ne peuvent pas s'offrir un tel luxe?
Selon le ministre de l'enseignement supérieur, les enfants non-initiés à la naissance dans leur village maternel ne peuvent être que des nullards , incapables d'accéder aux grandes écoles des Bamiléké, de construire des immeubles comme les Bamiléké, d'exploiter le bois de leur forêt et leurs propres sous-sol comme les Bamiléké, de transformer leur propre cacao comme les Bamiléké, de réussir dans le football grâce aux Bamiléké, d'importer le poisson comme les Bamiléké, de fabriquer la bière comme les Bamiléké etc... Bref selon lui, le peuple Ekang est désormais programmé à échouer dès la naissance au profit des Bamiléké. La seule exception dans le lot selon lui c'est Beto'o que la famille maternelle a initié à la chose mystique pour qu'il ait la chance d'être sélectionné et formé par Kadji le Bamiléké. Les clubs européens ont juste eu à augmenter sa puissance cosmique dans le « sektariat ». Voilà donc l'évangile de Fame Ndongo qui faisait semblant dans son discours de ne plus se rappeler du nom du milliardaire Bamiléké Kadji Defosso.
Avec un esprit destructeur pareil et une mentalité de génocidaire, cet homme a été à la tête des institutions qui décident de l'avenir des jeunes camerounais pendant des décennies et il est même aussi un chef traditionnel dans sa localité. Le pire c'est qu'il n'est pas une exception, c'est la généralité, je dirais même que c'est toute l'élite du Sud au pouvoir qui est ainsi maudites. Comme des moutons, les fils et filles Ekang ont suivi des gens sans ambitions communautaires, régionales ou nationales. Ce qui importe c'est leur petite personne. J'espère au moins qu'ils ont investi dans leurs villages paternels. Quelle pourriture.
Le plus grand traumatisme d'après Biya Bi Mvondo pour les Ekang sera de se rendre compte en essayant enfin de se relever qu'ils ont rampé à quatre pattes pendant 4 décennies aux pieds des «fame-lettes» et qu'ils ont passé tout ce temps à lécher les mains des mandants lépreux qu'ils prenaient pour des prophètes. Heureusement que je n'ai jamais été le genre à m'associer à n'importe quoi. Ma thérapie pour me distancer de ces maudits, je la fais déjà pendant qu'ils sont encore aux affaires. Le réveil de certains sera suicidaire. ABIM TÉ !