"La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la liberté de penser. " Victor Hugo
Quand on a été élevé à l'amour, éduqué à l'amour, on se sent profondément blessé, meurtri par ce qui se lit dans les réseaux sociaux. Nous avons été élevés, nous avons étudié dans l'harmonie. Les noms, les villages n'avaient aucune signification pour nous. Nous étions UN, notre seul souci était de partager le pain haricot bicop, partager la même sucette, bien grandir et d'étudier, ensuite partir de chez les parents pour voler de nos propres ailes, dans l'amour.
A l'école, nous avions nos noms, sans savoir d'où venaient les uns et les autres. J'ai récemment su de quel côté du pays, étaient issus certains de mes camarades. Alors, j'ai pensé tout bas " avant, on n'en avait rien à faire, c'est pour cela que je ne la savais pas". Eux par contre étaient surpris que je ne le sache pas.
J'ai d'ailleurs, ma sœur d'amour depuis la 6e, qui m'a donné de l'amour par ses gestes à l'école. J'étais enfant démunie, elle était d'une famille aisée, elle m'offrait toujours un présent lors de mon anniversaire, ses retours de vacances. Elle prend soin de ma mère, que je sois là ou pas. Je n'ai jamais su de quel village elle était. Je l'ai découvert en allant donner des douceurs à ses parents.
Nous sommes aujourd'hui, cinquantenaires, mais la question tribale ne nous préoccupe point. Nous sommes bienveillantes l'une pour l'autre. D'où vient-il aujourd'hui, que des discours ne haine inondent le paysage médiatique, chez nous pour la pouritique?
Quand avons-nous cessé de nous aimer? Des groupes WhatsApp sont devenus des laboratoires de haine féroce, pour ensuite les déverser sur l'espace public. Pour la pouritique, on se regarde en chiens de faïence, avec des mots d'ordre donnés pour faire du mal aux communautés qui ne nous plaisent pas.
Quand avons-nous cessé de nous aimer? Pourquoi avons-nous cessé de nous aimer? Je fais toujours référence au LIVRE VERT DE KADHAFI. La politique va nous séparer, nous diviser, pour qu'un groupe de personnes, même ennemis au départ, s'unissent à l'arrivée pour le partage du pouvoir.
S'insulter, se menacer,s'entre-tuer ne va RIEN changer à ce qui sera et se fera sans vous!
Nous me sommes que la charrue, pas même les chevaux de la calèche qui conduit au pouvoir. Nous ne sommes RIEN dans cette affaire, alors pourquoi le peuple d'en bas aime se bouffer pour RIEN? Quel eat notre réel pouvoir, dans ce qui se fait sans notre permission?
Une Nation à bâtir, Lorsque le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, notre pays, notre Afrique se portera beaucoup mieux. Nous pouvons encore, réapprendre à nous AIMER.