Pour les responsables du English Cameroon for a United Cameroon, Kamto est ses partisans doivent se mettre dans la tête que, s'ils veulent arriver au pouvoir, ils doivent vraiment tourner la page de l'élection présidentielle de 2018 et travailler réellement à préparer 2025. La plateforme s'explique dans une tribune dans laquelle elle donne l'exemple de la Gambie. Ci-dessous, un extrait de la tribune.
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"Les Camerounais méritent une élection compétitive et transparente. A M. Kamto, nous demandons qu'il cesse d'utiliser l'expression «gré-à-gré» et que ses partisans cessent d'utiliser l'expression « président élu ».
Les militants du SDF n'appellent pas Fru Ndi "président élu", même si sa victoire a été volée de manière plus flagrante. Si M. Kamto doit devenir président, ce sera par une nouvelle élection, sans rapport avec l'élection de 2018 que la mauvaise organisation de ses partisans n'a pu pousser à une annulation par des manifestations massives.
Tous ceux qui veulent une paix et une stabilité véritables doivent défendre le droit d'un parti d'opposition comme le MRC/CRM de mener librement ses rassemblements et sa campagne d'information.
Le RDPC ne peut pas gagner en utilisant les instruments de l'État pour effrayer un adversaire. Répétons ce fait : des Camerounais qui connaissent le vainqueur de l'élection plusieurs semaines avant l'élection. Il n'y a aucun motif pour qu'un candidat tel que M. Kamto puisse être écarté par ELECAM, s'il soumet dûment son dossier en utilisant l'une des trois manières dont il peut légalement être candidat.
Les nationalistes qui défendent la démocratie constitutionnelle et des élections transparentes comme nos armes contre le néocolonialisme français doivent, en tant que défenseurs non partisans de ce beau pays, communiquer très clairement que nous ne tolérerons pas la fraude ou les intimidateurs de concurrents.
La compétition pour le pouvoir à l'aide des sondages d'opinion, des élections et de la constitution retirera le Cameroun de la colonne de ces cachots France-Afrique au club prometteur des pays africains anglophones.
L'avenir de la démocratie constitutionnelle camerounaise est radieux, si nous défendons cette constitution, aussi imparfaite soit-elle, et défendons un champ politique compétitif, défendons les élections et poursuivons nos sondages politiques.
Nous félicitons le peuple gambien de nous avoir fourni plus de données sur cette évolution politique de l'Etat anglophone d'Afrique et France-Afrique. Que Dieu bénisse la Zambie, la Gambie, et qu'Il n'oublie pas ce Cameroun bien-aimé qu'il nous a donné. Défendons-le des voleurs - élevés à la maison et du pays de Clovis Ier !"