Opinions of Wednesday, 13 September 2017

Auteur: Patrice Nouma

Révélations sur l'assassinat de l’Adjudant-chef Menanga Ahanda (Act 1)

Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude

Le commandant de brigade de gendarmerie de Tiko qui enquêtait sur la découverte d'un charnier composé d’enfants occidentaux décapités et dépourvus de leurs organes génitaux. Film de l'évasion de son assassin, son 3éme adjoint nommé Dashako Samson, protégé par la hiérarchie et le gouvernement de Paul Biya.

Ci-dessous le récit d'un témoin dont nous gardons l'anonymat, tel que reçu:

Le 09 octobre 2012 au environ de 18h45mn, au sein même de la brigade de gendarmerie de Tiko, précisément dans son bureau à la suite d’une violente altercation avec son 3éme adjoint, le nommé Dashako Samson. Le commandant de brigade MENANGA, ayant constaté un fragrant vice de procédure dans la garde à vue de deux jeunes orphelins, a ordonné à son subordonné la libération sine die des concernés.

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Refusant de déférer à cette injonction et s’interposant même physiquement, l’adjudant Dashako Samson s’est saisi d’une arme de guerre de type kalachnikov AK-47 « fusil d’assaut léger » , curieusement déposée dans le couloir donnant accès au bureau du CB , et a tiré dans le dos son supérieur qu’il avait ainsi en ligne de mire, une première salve de 3 balles. Tenant de se barricader dans son bureau, ce dernier a été à nouveau arrosé par une rafale de sept projectiles. Alors qu’il se trainait, grièvement blessé en dehors par une porte cochère pour se réfugier dans son domicile en face, il s’est affalé sur les escaliers, dans une mare de sang. Implacable, son assassin l’y a rejoint et froidement, l’a achevé en lui explosant le crâne avec d’autres coups de feu et transformant littéralement son corps en une authentique passoire, à l’instar d’une bête féroce qu’on massacre ou qu’on vide de son sang.

Sa sordide besogne accomplie sans être inquiété, le meurtrier s’est tranquillement nettoyé des nombreuses éclaboussures sanglantes qui maculaient ses mains et son bel uniforme de gendarme. Il est retourné dans le couloir s’emparer d’autre armes et munitions puis, au terme d’un véritable rodéo, a pris la direction de son domicile, à bord de son véhicule et peu après, la clé des champs sous le regard terrifié et tétanisé de deux gendarmes présents sur le théâtre de la tragédie. Voilà à n’en pas douter, un bel exemple de solidarité entre frères d’armes.



Lorsqu’ arrive le commandant de la région de la deuxième région de Gendarmerie , le colonel Pilo Robert(aujourd’hui à la retraite) et quelques-uns de ces éléments arrivent sur le lieu de la désolation et de l’horreur, ils découvrent dans le bureau de l’assassin Dashako Samson des seringues et des flacons contenants un reste de liquides comportant des produits dopants(visiblement ,il s’agissait d’une injection intraveineuse de cocaïne qui a servi de vecteur pour conditionner la passage à l’acte d’un crime sous contrat).

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Il faut préciser que des informations drainées par quelques éléments de la brigade de gendarmerie de Tiko , restés fidèles à leur chef, le commandant de brigade, font état d’une tentative de passage à l’acte de Dashako quelques mois avant et que celui-ci est parti un jour de la brigade pour abattre le commandant de brigade à son domicile et s’est retenu en cours de route. Le Commandant de brigade qui a été informé de la situation a informé la hiérarchie qui est restée muette. L’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude était en passe d’être muté à la brigade du port de Douala suites à des affectations récentes et il était en train de liquider les dossiers en instance .C’est peut-être pour qu’il n’échappe pas au crime sous contrat de ses bourreaux que Dashako a dû recevoir des pressions afin de passer rapidement à l’acte pour ne pas lu laisser la moindre chance.



ll faut également noter que Dashako Samson servait sous prolongation car il y a 4 ans qu’il devait prendre sa retraite. Lors de sa besogne, Dashaco était mis en indisponibilité car il prenait sa retraite définitive le mois qui succédait. Comment expliquer qu’il soit encore dans les effectifs opérationnels le moment du crime alors qu’il prenait sa retraite au mois de novembre ?

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