L’attente Dans l’angoisse .
Si le peuple se nourrit du sang et des larmes de ceux qui l’oppriment, il ne consomme pas le sang des enfants que « Général » fait couler à flot sur nos routes. Monsieur le Président, Le peuple vous réclame le sang de ceux qui se sont rendus coupables de haute trahison, de corruption, de détournement des deniers publics, de mensonges, de brimades. Certains ont érigé le vol en sport national ! Il y’a la gestion scandaleuse de la construction des stades, qui oublie la gestion calamiteuse et honteuse des fonds du « Covid-19 » ? On visualise dedans la gestion des stocks et la passation des marchés. Du sang, le peuple en veut et seul un remaniement cette semaine pourrait le consoler.
Un Président haï
Pendant que le règne du Président Paul Biya se prolonge, l’amour du peuple à son endroit s’effrite de manière vertigineuse, il est haï par les populations qui le tiennent pour responsable de leurs malheurs en besoins élémentaires : routes rurales, dispensaires ruraux, écoles en zones rurales, fourniture en eau et électricité. Ces populations veulent du travail pour leurs enfants diplômés des universités qui sont réduits au « noble » métier de moto taximan, elles attendent l’accompagnement dans l’auto-insertion de leurs enfants. Les produits de première nécessité restent marqués par le sceau d’une inflation galopante.
Les impatients qui veulent son pouvoir et la portion du peuple qui critique sa longue présidence et son train de vie princier, ne le haïssent pas moins. Ils pourraient même le haïr autant que ceux qui croupissent en prison dans le cadre de « l’opération Epervier ». Certains camerounais haïssent le Président, à cause de son entourage ; une meute prédatrice qui aura dévoré, brûlé, calciné et saccagé le concept de renouveau (démocratie, rigueur et moralisation). Le chapelet des mécontents peut donc s’égrainer en longueur mais, Paul Biya, n’en a cure. Tant qu’il règne et qu’ils le « craignent », tout va bien.
C’est quand même lui le seul à décider du sort individuel et collectif de ses collaborateurs, c’est le seul à connaître la date des remaniements. C’est ce qu’on appelle « le temps du Président ».
La remuante attente
Face à ce constat de désolation, Le Tsunami en préparation se précise.
Pour tanner le cuir, il faut le laisser pourrir. La situation politique au Cameroun est-elle suffisamment pourrie pour que Paul Biya réorganise enfin son gouvernement ? Pourtant, en guise de scandale, ses ministres se mettent en course pour en produire. « Covid gate », « Can gate », « Minboman gate », « Autoroute gate » , « Noso gate » , « Boko haram gate », « « Péages routiers gate », « Ponts gate »….La liste refuse d’être exhaustive. Mais, est assez importante pour que l’assemblée nationale indignée, pense à nous conduire à l’ouverture des enquêtes parlementaires et judiciaires.
De toute façon, la république des affaires est en marche ; Affaire Mopa fatouaing, Affaire Atanga Nji, Affaire Zogo, affaire Amougou Belinga, affaire Nalova, affaire Etoundi, affaire LE Anderson, affaire Malachi, affaire Ketcha Courtes, affaire Eyébé Ayissi, affaire Ngo'o Ngo'o, affaire Motaze, affaire Mbarga Nguélé, affaire Alamine, affaire Fameux Ndongo, affaire Nkuété, affaire Tchuenté Madeleine, affaire Moellé Kombi, affaire Franck Biya, affaire Mbarga Atangana, affaire Mvondo Ayolo, affaire Nganou Ndjoumessi , affaire CONGELCAM, affaire Equinoxe Tv, affaire Dion Ngute, Affaire Lebou…..C’est des Affaires du Gouvernement ou c’est le gouvernement des affaires ? That is the question !
Remaniement : Le temps du Président
Le temps du Président est peut-être déjà là ! C’est le moment où il montre aux camerounais, qu’il est le début et la fin. C’est son instant de provocation du cyclone, du séisme, du tsunami politique où des baobabs sont déracinés, des arrestations tous azimuts en série ou en cascades sont produits. C’est l’instant idéal pour répondre aux préoccupations des camerounais.
Le remaniement Ministériel semble donc « imminent », « subit », « brutal », « cyclonique », « tsunamique » il ne s’agira point de remous de surface, mais d’un « séisme » de forte amplitude. Nul n’est à l’abri. Même pas le Premier sinistre, le vice dieu, ou les autres ministres, les Directeurs Généraux et autres hauts cadres d’administration. La désolation, la consternation, les frustrations et la tristesse règnent et baignent sans limites. Ce sera un «remaniement ministériel-punition ou de reniement» un « remaniement des comptes » et de « règlement de comptes ». Un « remaniement de positionnement ».
Certains ministres en fonction ont des sorts scellés. D’autres qui se sont réveillés tard dans l’exercice de leurs charges et missions, font feu de tout bois. Il faut être vu non ? Hélas, c’est peut-être déjà trop tard ! Mais, on les voit multiplier des descentes sur le terrain, pour montrer qu’ils suivent les instructions du chef de l’Etat. Ils s’agitent, se débattent, ne dorment plus ; Cela s’appelle : « l’énergie du désespoir ».
Rien ne saurait faire oublier leurs incompétences et l’incurie dont ils ont fait preuve pendant l’exercice de leurs fonctions, ils doivent eux-mêmes faire le décompte de leurs frasques et de leurs incompétences.
Les ministres aux causes entendues Sont Résignés à attendre, Une démission du gouvernement, avant le très prochain, certain et non lointain, peut conduire à une convocation au Tribunal criminel spécial (TCS). Plusieurs ministres ont déjà dépouillé leurs bureaux des effets personnels. L’argent de la caisse noire et d’avance, est désormais emporté à la maison. Depuis la mise en place du sénat, c’est le calme apparent dans nos administrations. Pourtant, ça bouillonne, l’ambiance qui règne est à couper au couteau, habitée par l’inquiétude, l’incertitude, la peur, le désespoir, la désinvolture, une atmosphère qui va s’alourdir encore plus cette semaine, au vu des actes périphériques du Chef de l’Etat. Nous pensons aux nominations des Préfets et sous- Préfets qui précédent et annoncent souvent le remaniement porteur du « tsunami politique » attendu.
Un nouveau gouvernement est donc prochain et même certain. Comment en serait-il autrement après toutes les humiliations que notre pays vient de subir dans sa Gouvernance? Seul bémol : Le temps du président n'est pas le temps du peuple.
Attente dans l’angoisse
Dans l’attente, Les ministres en poste, les concernés, sont en premiers fatigués par l’attente.. Tous subissent le même soupir interrogatif : Et si c’était vendredi prochain ?
Depuis la délégation de signature à son vice-dieu, l’attente est hautement remuante car le Président en a profité pour prendre des vacances qui s'apparentent à la retraite, à une démission, un abandon de poste, pour tout dire à un coup d’Etat silencieux !
Un nouveau gouvernement serait vraiment le bienvenu. Le fait de prendre chaque fois les mêmes pour recommencer ne refroidit pas le besoin. Tout le monde se plaint par exemple du Vice-dieu et de ses « ‘’ sur hautes instructions du Chef de l'Etat". Cette occupation massive du terrain s’apparenterait à un « coup d'Etat" ! Face à l’arrogance, la condescendance, l’indifférence, à l’insolence du vice-dieu, l’opinion se demande de quoi Le Vieux a-t-il peur ? Le Vieux aurait-il désormais peur de remanier son gouvernement qui comprend en son sein 34 ministres et assimilé, attendus urgemment et impatiemment au tribunal criminel spécial (TCS) pour se faire entendre ? Le Vieux aurait-il peur de voir tant d’amis aller à la potence ?
Monsieur le Président, comprenez une nouvelle fois vos camerounais. Un ménage dans votre maison la débarrasserait des ordures entassées et cumulées comme dans les écuries d’Augias.
Il est probablement déjà là, « le temps du maître du temps, le temps du grand manitou le temps du Président ».Tôt ou tard, dans un avenir lointain, prochain mais certain « l’homme Lion » sortira du coma, du confinement politique pour répondre aux préoccupations du Cameroun. Et le peuple scandera haut et fort son nom comme il le fit de celui de Barabbas ! Paul Biya ….. « Notre Président ! »