Le Réaménagement ministériel presque inattendu , intervenu hier, 02 / 03/2018, fait une fois de plus étalage des talents d'artiste du président de la République, Paul Biya, dans son sport favori, fait de passe-passe, crocs en jambes, tacles irréguliers, actes d'anti jeu. Feintes et dribbles déroutants.
Les Régions septentrionales, l'ouest et le Littoral s'en sortent sans attaques à balles réelles. Juste un bruit de chaises musicales pour Alamine Ousmane Mey qui perd le nord des finances, pour rebondir sur Minepat du sud, dont le représentant, Louis Paul Motaze, fait le voyage inverse. Libéré par la colonie des "mamiwata" Jules Doret Ndongo, sort des eaux de l'océan pour une promotion dans les forêts et la faune. En petite foulée Littorale, Jean Ernest Massena Ngalle Bibeye, quitte le corps Enseignant et fait le voyage - retour aux sources du pays natal des transports (Espace de vie qu'il connaît bien. Assurance tous risques dans les bus Socatour). Cacique, dinosaure, fossile, apparatchik, faiseur et tombeur de rois, Martin Belinga Eboutou fait un carambolage. Dans la foulée d'une dangereuse fin de l'alliance avec le Prince. Il quitte le Palais en râlant. MBE retrouve dans le Désarroi de la tribu du village de Dja et Lobo, un autre frère sur le grill et le chaudron. Edgar Alain Abraham Mebe Ngoo, vient d'être foudroyé suite à un dérapage incontrôlé.
Poursuivant dans son rôle de spécialiste de l'équilibrage, l'équilibrisme et le tribalisme, l'artiste Paul Biya, rythme la cadence musicale villageoise, en remplaçant dans la Région de l'est du Cameroun, poste pour poste, au Minfopra, un enfant des eaux du Haut-Nyong (Michel Ange Angouing) par un baron de la courtisanerie (Joseph Le) fils du Haut-Nyong. Lui aussi. Et tampis si dans cet exercice, Jean Baptiste Bokam, un autre fils du Haut-Nyong, meurt par noyade, avec tout son corps dans l'eau.
Le cannibalisme présidentiel est tout aussi vicié dans le département de la Mefou et Akono. Malgré les assurances des marabouts et sorciers, leurs racines, écorces et la forte dose des fétiches, n'ont pas réussi à sauver la peau de Don Basilio Atangana Kouna, des eaux et de l'énergie. Il perd la partie en (saignant) et est remplacé par son pétrolier et frère du village, Gaston Essomba Eloundou. Accusés de flagornerie, jongleries politiques et "traîtrise" sur le village de l'Ambazonie, deux spécialistes de l'entourloupe, l'invective, l'esbroufe, l'inquisition et la guillotine, mauvais négociateurs dans la crise Anglophone, s'en tirent à bon compte. Atanga Nji Paul et Nalova Lyongha Pauline Egbe sont les plus grands bénéficiaires du réaménagément gouvernemental.
Le premier rebondit sur les cendres et derniers décombres de René Emmanuel Sadi au ministère de l'administration territoriale ; alors que sa compatriote des mauvaises surprises et faux fuyant, reste dans le corps enseignant, pour trôner et tutoyer le monde de l'éducation nationale (version Enseignements secondaires).
Le reste des coups de griffe et de semonce du Pharaon, devenu à la fois, Roi et Empereur, est sans grand danger pour les cardiaques.
Par contre, il s'observe: Désillusion, Désaveu chagrin, désarroi, désenchantement affligeant, spectaculaire arrière-goût d'œuvre inachevée dans les rangs de quelques hystériques petits "jaloux " ceux qui rêvaient de faire un toast pour arroser la déchéance - débâcle de Jacques Fame Ndongo, que l'on croyait qu'il allait mourir calciné dans le parc informatique à cause de la générosité présidentielle faite des bigoudis et colifichets chinois. Un qui est en sursis; Pierre Ismael Bidoung Mpkwatt. On le prédestinait à la disgrâce présidentielle, dans le torrent et la tornade à cause des malentendus pour une boule d'air.
Que celui dont la salutaire survie gouvernementale des deux énerve, saute, cale en l'air. Et attend le prochain épisode du feuilleton.
Dans son plein ciel, celui-là, comprendra que de son "bunker" d'où, a trouvé "asile", le "totem" qui garde une bonne distance aérienne avec son peuple: les cabales, aboiements médiatiques, salissures, invectives. Cancans et les railleries n'influencent pas le choix radical du "Messie" camerounais de 1982.