Le ton est donc donné ! Le boycott fut une grossière erreur mon cher professeur Kamo. Aujourd'hui vous seriez en train de préparer en toute sérénité votre campagne électorale pour 2025 en comptant sur la masse des inscriptions.
La sortie du Minat, ne peut vouloir dire qu'une chose : vous ne serez pas candidat en 2025, c'est tellement regrettable tout ça. Comment un homme de votre trempe n'a pas réfléchi sur une stratégie à long terme ? Ah je vois, beaucoup croyaient que le président Paul Biya n'allait pas finir son mandat… Baser sa stratégie politique sur la mort d'un adversaire est le summum de la bêtise… Même s'il meurt, ça ne vous garantit rien !
L'heure de payer la facture a sonné. Cher Professeur Maurice Kamto, dans la crise MINSEP/ Fécafoot, vos militants ont soutenu de manière ostentatoire le ministre Kombi qui n'avait pas raison, qui piétinait un décret présidentiel en arguant que force doit rester à la loi, que l'état est un monstre froid, que celui qui paye commande, qu'on ne défie pas l'état, la République est debout. Très bien, voici l'heure d'appliquer tous vos grands concepts.
Contrairement à vos militants qui par haine ont soutenu ouvertement un ministre de ce régime qui violait pourtant le décret présidentiel, moi Noutack II je ne vais soutenir ni le ministre Atanga Nji, ni votre cause. Je vais me contenter d'observer et de relayer les points saillants de cette bagarre que vous avez déjà perdue d'avance.
Cher Professeur, J'avais cru au boycott, j'y avais cru de toutes mes forces, sachant que votre intelligence nous réservait un lendemain propre en termes de stratégie de conquête du pouvoir… Mais qu'est-ce qu'on a vu après, une terrible navigation à vue, le bavardage sur les plateaux TV.
Donc on a refusé d'aller apprendre la gestion dans les mairies et à l'assemblée nationale pour se réfugier sur les plateaux TV ? Terrible. Prof retirez-vous de la politique, ce n'est pas votre domaine.