Lorsque Cabral Libii prend la tête du PCRN, aucun camerounais n'a jamais entendu parlé de cette formation politique. À titre d'illustration, le parti n'a à ce moment là que 06 militants qui sont tous des pères fondateurs.

Depuis l'arrivée de Monsieur LIBII à la tête de ce parti, il y'a bien eu plusieurs événements dans la vie politique de ce parti à l'instar du Congrès de Ngaoundéré.

Pourquoi Monsieur KONA n'avait-il pas jugé opportun de faire des sorties publiques pour dénoncer " l'imposture " dont il semble accuser l'honorable LIBII aujourd'hui ?

Le jeu trouble de monsieur KONA en cette conjoncture sociopolitique particulière, en prologue aux échéances politiques qui arrivent ne peuvent relever d'un simple hasard. Il est clair qu'il est en mission commandée et instrumentalisée. Il faut mettre Cabral en difficulté.

Papa KONA, qui dit " fonder sa confiance dans les institutions de la République" sait pertinemment, pour avoir servi au MINAT en qualité de Secrétaire d'administration, qu'il ne peut se prévaloir sans conséquences juridiques et même judiciaires, le titre de " Président National du PCRN" après que Monsieur LIBII soit officiellement porté à cette fonction à la suite du Congrès de Guidiguis, attesté par un constat d'huissier et validé par le MINAT.

C'est triste de voir à quel point un adulte peut accepter de se faire instrumentaliser au point de se renier et de se dédire, certainement pour mériter quelques roupies de petites mains qui jouent les instrumentistes à l'arrière.

Cabral aurait pu être le fils de Papa KONA. S'il lui reprochait quelques manquements, cela aurait pu se régler en famille, en reconnaissance à ce que le parti est devenu depuis son arrivée à sa tête. Cette attitude de Monsieur KONA est indigne !