Dans une tribune, le professeur Patrice Nganang tacle sévèrement son compatriote Alain Foka, après la dernière sortie médiatique de ce dernier.
"Il s’installe au Togo de Eyadema fils, prend sa camera et ses journalistes, il s'en va interviewer Ibrahima Traore, il s'en va interviewer Doumbouya. Il vient, frustre, négatif, dire que au Cameroun, 'on empêche aux gens d'émerger.' Au Burkina aussi, on empêche aux gens d'émerger, mince! Sans parler de la Guinee! Voila exactement pourquoi Doumbouya et Taore ont fait des… coups d'Etat.
Il y'a cinq ans, ce même Focka aurait fait une interview a Ibrahim Traore? Non, car Traore n'existait pas. Il y'a quatre ans, il aurait même su que Doumbouya existe? Non. Aurait-il fait une interview a Oligui Nguema il y'a deux ans? Non. Appliquez le même raisonnement au Cameroun, Biya était chasse par un coup d'Etat, que le même Alain Focka viendrait interviewer…
celui qui aurait pris sa place a Etoudi. Sans faute. J'espère que vous avez compris que Alain Focka mélange les pédales-la, c'est-a-dire que ca n'a absolument rien a voir avec ce noir cœur que lui et les aines intermédiaires comme lui étalent-la. Rien du tout, mais ce qui est certain est que lui, Alain Focka, s'il y'a coup d'Etat au Cameroun comme en Guinée, comme au Burkina, comme au Mali, il sera toujours journaliste, et viendra toujours avec son micro. Comme avant lui Blaise Pascal Talla, comme Eric Chinje, comme Denise Epote, comme donc Charles Ndongo et Alain Belibi qui sont ses modèles.
Question pour un champion: parmi les 54 pays d'Afrique, lesquels depuis 1960 sont-ils ou ont été diriges par un journaliste?
Pas les insultes, s'il vous plait. Juste les noms car il s'agit d'aider un aveugle a voir le soleil".