Opinions of Wednesday, 7 February 2018

Auteur: camer.be

Sérail: ce que cachent les derniers messages de Marafa

L’actualité liée à la crise anglophone est l’objet de beaucoup de critiques L’actualité liée à la crise anglophone est l’objet de beaucoup de critiques

L’actualité liée à la crise anglophone est l’objet de beaucoup de critiques de l’opinion publique sur le respect des droits humains par le régime du Renouveau.

Mais cette actualité brulante au demeurant, semblait avoir relégué au second plan les condamnés camerounais déclarés prisonniers politiques par les organisations internationales en charge des droits humains, dont le Cameroun est signataire de la plupart des conventions.

En dehors d’Edzoa Titus, qui doit sa libération après 17 ans de prison à son codétenu de nationalité française Michel Thierri Atangana, en dehors de Me Lydienne Eyoum qui l’a échappé belle grâce à l’intervention personnelle de François Hollande, l’ex-président français.

Marafa Hamidou Yaya a bénéficié d’un avis favorable du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l'ONU, et la reconnaissance de sa qualité de prisonnier politique par le Département d'État Américain. On peut aussi noter Jean-Marie Atangana Mebara.

La Commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine s’est saisi du dossier et a sommé l’État camerounais de le remettre en liberté ou à défaut de le juger sur la base des faits précis. Elle a également exigé du Cameroun qu’une indemnisation de 800 millions de FCFA lui soit versée pour détention arbitraire.

Depuis, on ne voit rien venir. En cette période pré-électorale, refusant de ‘mourir’ politiquement, l’ex-ministre d’Etat Marafa, bien que physiquement absent, interpelle régulièrement l’opinion publique camerounaise, par la publication des tribunes dans les journaux nationaux.

Une constante demeure : Marafa Hamidou Yaya ‘vend’ toujours, et beaucoup de lecteurs se jettent sur ses écrits, comme une bouffée d’oxygène au milieu de la pollution ambiante des ‘bavardologues’ politiques, qui n’ont rien à proposer. D’un autre côté, la coordination d'Associations et Amis de Marafa fait feu de tout bois pour obtenir sa libération. C’est dans ce cadre qu’elle a été reçue récemment au Parlement Européen par le Président de la commission des Droits de l'Homme.

L’Asma a participé à ces entretiens du 30 janvier 2018 en compagnie du CL2P, APJE et CEBAPH qui œuvrent également pour la libération des prisonniers politiques et les droits humains.