La République du Cameroun va ma. Le constat est unanime. Martin Mbarga Nguélé a institué un réseau de chantage basé sur les listes d'interdictions de sortie du territoire de la république du Cameroun , signés par lui. Les personnalités figurant sur ses listes qui lui paient les sommes d'argent exigés sont exfiltrées du Cameroun, sur ses instructions données à ses agents postés aux frontières.
C'est ainsi qu'il fit sortir Basile Atangana Kouna. N'eût été l'intervention personnelle de Paul Biya exigeant le retour d'Atangana Kouna, ce dernier se serait volatilisé dans la nature. Et dès que le président avait frappé du point sur la table, Mbarga Nguélé avait aussitôt sorti Atangana kouna comme un magicien sort un lapin de son chapeau.
Il en est de même de Roger Bella, l'oncle de Chantal Biya, qu'il a mis sur l'une de ses listes d'interdiction de sortie, mais qui se trouve actuellement en France. Combien de personnes ainsi interdites de sortie Mbarga Nguélé a-t-il déjà exfiltré du Cameroun pour se faire de l'argent?
Comme le ministre de la justice Laurent Esso qui, pour perpétuer le chantage que lui et son amant Amougou Belinga faisaient aux membres du gouvernement avec les listes des homosexuels, harcelle et dépouille les responsables de l'État en leur brandissant l'épouvantail de l'arrestation dans le cadre de l'opération Épervier, Martin Mbarga Nguélé dépouille également les responsables de l'État par le chantage des interdictions de sortie.
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Ce vieillard de 83 ans, qui cumule depuis des années les fonctions d'ambassadeur du Cameroun en Espagne et de délégué général à la sûreté nationale, a pourri le corps de la police nationale. Véritable homme d'affaires véreux et prédateur des caisses de l'État, il ne rate aucune occasion pour se faire de l'argent personnellement. C'est ainsi qu'il s'opposa à l'utilisation des timbres qui auraient pu diriger les frais des dossiers au Trésor public, préférant plutôt le cachet, que lui et ses agents monnaient auprès des usagers pour leurs propres poches.
De même il a installé des trafics de corruption sur la délivrance des passeports et des cartes d'identité, après avoir torpillé toutes les entreprises qui ont voulu délivrer des documents par des méthodes électroniques et biométriques. A l'aéroport de Yaoundé, il est avec des responsables de la garde présidentielle propriétaire d'une entreprise privée, en violation du code de la fonction publique. Il est propriétaire de beaucoup d'autres entreprises.
Ceci en plus des organisations criminelles qui nous sont signalées, dès lors que les armes saisies entre les mains des braqueurs et autres bandits sont enregistrées dans le stock de la police nationale, ce qui indique que la DGSN de Mbarga Nguélé loue les armes de la police aux bandits.
Martin Mbarga Nguélé a fait de la Police nationale son royaume personnel.
Dans la gendarmerie nationale, un autre vieillard, Jean Baptiste Bokam, l'avait complètement pourrie par la corruption et les réseaux de vol. La nomination en mars dernier d'un jeune aux Commandes du Secrétariat d’Etat à la défense en charge de la gendarmerie, Gallax Yves Landry Etoga, n'a cependant rien changé. De source de première main des services de renseignements camerounais, Mr. Etoga n'adresse pas comme il se doit ses rapports à son ministre hiérarchique, Joseph Beti Assomo, mais plutôt à son parrain et protecteur Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général à la présidence.
Depuis le départ de Martin Belinga Eboutou, son parrain qui l'introduisit à Paul Biya, Ngoh Ngoh s'est déjà positionné comme candidat dauphin de Paul Biya pour la succession au fauteuil d'Etoudi.
Un examen de tous ceux que Paul Biya a placés autour de lui comme personnes de confiance laisse un constat ahurissant. Ils brillent tous par l'incompétence et excellent dans l'affairisme. Le général Amougou Bete est un businessman et un escroc. Le général René Meka est un businessman qui vole même les salaires et primes des soldats. Le nouveau DCC Samuel Mvondo Ayolo, neuveu du président, Joseph Beti Assomo est entouré de généraux et d'officiers affairistes et corrompus incapables de produire de bonnes stratégies militaires, qui ont enlisé le Cameroun dans deux Waterloo, à l'extrême-nord et en pays anglophone, et qui ne sont là que pour demander des budgets de la guerre afin de les détourner.
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Eko Eko Maxime, un bulu, lui aussi règne dans son royaume des renseignements à la DGRE (ancien CEDOC), où il fait détenir, dépouiller, torturer et tuer qui il veut, en même temps qu'il nourrit contre argent les autres réseaux avec des renseignements normalement destinés exclusivement au chef d'État.
Vous l'avez bel et bien constaté. Toute la sécurité de l'État du Cameroun est entre les mains des bulu et des beti. Et tous ces hauts responsables sont des incompétents qui ne s'occupent que de leur enrichissement illicite personnel et de la lutte pour succéder à Paul Biya. Les camerounais ne se rendent même pas compte à quel point la sécurité du Cameroun est un château de cartes. Il suffit de faire sauter ces cartes des incompétents bulu et beti pour que tout l'édifice s'écroule.
Après avoir totalement échoué chacun dans son royaume, ils sont les premiers à chanter le tribalisme, à enflammer des débats sur une fausse menace Kamto, afin de divertir les camerounais de la grave crise de guerre civile en cours dans le Cameroun anglophone, où nos enfants et petits frères sont entrain de mourir comme des mouches et ces officiers incompétents ne trouvent d'autres stratégies que de tuer les civils et de brûler les villages des anglophones. Toutes choses qui radicalisent davantage les jeunes anglophones, augmentent le sentiment anti-Biya et rendent la sécession irréversible. Il sont inséparables de la stratégie du général terroriste Pierre Semengue qui se glorifie d'avoir égorgé les «maquisards» bamilékés et bassas et d'avoir exposé leurs têtes sur les chemins et les places du marché.
C'est ainsi que nos soldats sont chaque jour sacrifiés sur les routes et les villages du sud-ouest et du nord-ouest, et l'armée jette leurs corps dans les rivières ou les enterre dans des fosses communes ou brûle d'autres corps, très souvent après avoir prélevé leurs organes et leur sang, qui finissent sur les tables à manger des pontes du régime, des généraux et des officiers. Nos soldats paient ainsi de leurs vies l'incompétence et la prédation des dirigeants, généraux et officiers antipatriotes.
Les ennemis de Paul Biya et de sa famille sont autour de lui, dans le cercle tribal qu'il a formé comme un bouclier faussement sécuritaire autour de lui, et non pas dans la Diaspora comme ces affairistes ont l'habitude de clamer pour cacher leur incompétence.
Si Paul Biya ne met pas au plus vite un gouvernement d'union nationale chargé d'assurer la transition, en dégommant tous ces incompétents et antipatriotes de la tête de la sécurité du pays, le Cameroun va plonger dans le chaos de la guerre civile, où lui et sa famille et son ethnie risquent d'être les cibles principales.