Depuis hier 17h, tous les analystes même les plus futés saluent le départ d'un homme qui aurait marqué l'histoire politique du Cameroun de ces 30 dernières années. Car challenger historique du président Biya, Fru Ndi a été de tous les batailles présidentielles depuis 1992.
Dans un contexte de conservatisme représentatif ou les " fondateurs" des partis politiques sont des candidats naturels aux échéances électorales, notamment présidentielle, que Fru Ndi viennent à dire qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle sonne comme un étonnement...alors très vite, on lui prête des qualificatifs mélioratifs (homme d'État, marque l’histoire, grand homme, ...) soit. Sauf que le chairman restera président du parti.
Faire l'honneur aux " jeunes " comme il le dit est un geste encourageant sauf qu’on est investi pour le compte d'une élection dont la durée totale n'est pas de 5 semaines. Alors dans un contexte d’éparpillement politique, on sait que le SDF ne parviendra pas à remporter l'élection...
Même s'il est bien de lancer les jeunes, Fru Ndi sait bien qu'en étant pas candidat, il reste le maître du SDF C'est lui le chairman...
Donc sa non-participation est égale à sa participation. Autrement dit, un Fru Ndi non candidat mais président est l'équivalent d'un Fru Ndi candidat et président du sdf.