Opinions of Thursday, 12 January 2023

Auteur: Boris Bertolt

Scoop : Le torchon brûle entre Amougou Belinga, Laurent Esso et Motaze (Episode 1)

Amougou Belinga, Louis Paul Motaze et Laurent Esso Amougou Belinga, Louis Paul Motaze et Laurent Esso

Tout commence pourtant par une affaire banale de contrôle des impôts à Vision 4. Dame Ameline Mvogo et ses collaborateurs présentent alors une ardoise d’impôts non payés au ZOMLOA, et lui proposent un moratoire pour s’acquitter de son dû vis à vis de l’Etat. Une remise est même faite au magnat de l’audiovisuel sur instructions de Mopa Modeste directeur des impôts. Satisfait, Amougou Belinga remet des enveloppes de gratifications aux hauts cadres et leur donne rendez vous pour les premiers versements. Mais entre temps, il a prit conseil chez son ami Motaze qui lui dit de ne rien payer comme impôt. Au passage le ministre des finances essaye même d’intimider par téléphone la cheffe du centre régional du centre. Mais rien n’y fait elle est déterminée à collecter ce que Vision 4 doit à l’Etat. Comme convenu elle se rend au rendez vous donné par Amougou Belinga. Ce dernier surpris essaye de l’intimider à son tour sans suite. Quand la lettre officielle des impôts fuite sur les réseaux sociaux, le Zomloa active son ami Laurent Esso qui manipule la justice camerounaise à sa guise. La suite est connue, dame Mvogo et ses amis seront envoyés à Kondengui sans autre forme de procès. Au passage, le Zomloa exigera même des excuses à Aimé Robert Bihina (l’époux de Ameline) pour qu’elle sorte de Kondengui. Il en est hors de question lui rétorque le journaliste : "m’a femme est innocente et notre honneur sera lavé" .

La suite, est une succession de lettres de la famille de Mvogo au président de la République pour arbitrage. Dans cet intervalle, Motaze tente de la relever de ses fonctions et Mvondo Ayolo mets dans le broyeur toutes les lettres qui arrivent au palais.

De son côté Mopa qui fait une confiance aveugle à sa collaboratrice actionne ses réseaux pour que le Président de la République arbitre. Finalement, le Général Nka Valère (et je précise qu’Amougou Belinga condescendant, a essayé de menacer cet officier supérieur au téléphone) et qui n’est autre que l’oncle de dame Mvogo réussit à faire parvenir la lettre de Mvogo au SGPR et directement au Président par les canaux et lobby Éton.

Surprise générale, Paul Biya connaît le dossier et instruit l’homme des hautes instructions d’adresser une correspondance a Laurent Esso pour que les fonctionnaires soient libérés sans autre forme de procès. Problème le cœur du pays ne croit pas trop aux hautes instructions et envoie balader Paul Biya et son vice dieu. Il faudra attendre 5 jours pour que très en colère, le chef de l’Etat instruise Mvondo Ayolo de passer un coup de fil à Esso pour que madame Aimé Robert Bihina soit libérée. Elle aura passé 20 jours gratuitement, ndjoh à Kondengui et n’a eu la liberté sauve que grâce à son entregent. Mais Combien d’innocents sans accès à Paul Biya, le dieu de la justice camerounaise et ses complices ont ils foutu dans les geôles ?


Affaire à suivre…