Les actualités de ces derniers jours sur le continent africain donnent de l'inspiration à Serges Espoir Matomba. Le premier secrétaire du PURS dans une tribune publiée ce mardi 26 octobre, invite toute l'Afrique à une révolution. Celle qui consiste à "s'extirper du joug de l'oppresseur" et de "l'ingérence étrangère".
Ci-dessous, la tribune de Matomba
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"Questionnons la démocratie telle qu'elle est présentée en Afrique et interrogeons-la au regard des traditions ancestrales d'une gouvernance pratiquée sur notre continent.
Même si les Universalistes pensent que la démocratie doit éclairer le monde, je crois que le réveil africain sera soudain et inexorable. Il est même déjà en marche. Car, l'Afrique doit se libérer de ses chaînes endogènes et exogènes.
L' Afrique, membrane nourricière du monde, doit s'extirper du joug de l'oppresseur. Elle doit s'arracher des mamelles asséchées de l'arrogance et de l'ingérence étrangère.
Hier, c'était la Lybie, la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est la Centrafrique, le MALI. Quid de demain?
De délégations en délégations, l'Occident et l'ONU doivent laisser les pays africains exercer leur souveraineté comme ils le font avec l'Irak ou le YEMEN. Oui le YEMEN, ce pays marqué par une instabilité politique, qui continue de nos jours.
Il faut arrêter ces ingérences de la Communauté internationale qui impose une certaine forme de musique démocratique à l'Afrique. La gouvernance politique de nos pays a son propre tempo. Elle doit être redéfinie par nous-mêmes et nous demandons au reste du monde de la respecter.
Qui aurait par exemple pensé qu'au moment de la pandémie de COVID-19, de nombreux compatriotes eurent préféré la médecine traditionnelle aux divers traitements préconisés par l'OMS et les industries pharmaceutiques occidentales?
De même, nous saluons l'émancipation de ces États africains qui ont validé et encouragé le recours aux traitements issus de notre pharmacopée traditionnelle.
Nous avons foi en l'essor d'autres secteurs dont les évolutions s'adapteront à notre environnement.
Il en va, en matière de gouvernance comme de santé, que le peuple aspire à retrouver une voie originale pour l'Afrique.
La force de nos mémoires pour un nouveau chemin, c'est la voie d'une vraie modernité, une véritable Révolution Culturelle que je veux mettre en œuvre et partager avec chacun de vous".