Dans une publication, le président du mouvement 10 millions de nordistes explique ce qui pourrait changer, si Mamadou Mota, Vice-président du MRC, devenait le prochain président du Cameroun.


"Mamadou Mota mon frère, nos problèmes sont tels qu’ils ne peuvent trouver solution acceptable qu’une fois un des nôtres à Etoudi, où se trouve l’herbe fraîche. Il ne s’agira pas, dans la gestion du pouvoir, de privilégier uniquement le Grand-Nord (ce qui est impossible, inimaginable) mais de s’assurer que cette partie du pays est bel et bien dans le train du développement national d’où nous en sommes aujourd’hui exclus.

Si Mamadou Mota est à Etoudi demain, sous quelque bannière politique que ce soit (MRC ou autre), je sais que cette route Ngaoundere-Garoua sera bitumée. Si Mamadou MOTA est président de la République demain, je sais que la route Mora-Kousseri sera bitumée et si bien entretenue que… je n’ai pris ici que des exemples liés au sujet.

Il y a toujours un intérêt, un grand intérêt à être au pouvoir et le Grand-Nord est bien placé pour en parler aujourd’hui. Si Ahidjo ne l’avait pas été, est-ce que les villes comme Maroua ou Ngaoundéré disposeraient même d’un aeroport ? Est-ce que le train arriverait même jusqu’à Ngaoundéré ? Je me pose parfois ces questions mais bon…

Pour moi, après Paul Biya, qu’importe la bannière politique, pourvu que ce soit un mouton qui broute l’herbe fraîche des verts pâturages d’Etoudi. Tu comprends pourquoi je suis et demeure un partisan du retour du pouvoir au Grand-Nord après Paul Biya et invite ta formation politique, le MRC, à prendre en compte cette position. Pourquoi ne t’investirait-elle pas en lieu et place de… pour s’assurer d’un soutien des tiens dans cette longue marche vers l’herbe fraîche ?

En l’état actuel de nos ambitions qui se résume à : « Après le Roi, à nous le trône ! », tu as certainement des atouts à faire valoir. Que le MRC y pense vraiment. Beaucoup de courage dans ta lutte.»