La situation est explosive à l’Université de Yaoundé I. Je vous dis que le malaise est général. Le Recteur se livre, depuis des mois, à une bataille contre ceux qu'il considère comme ses pires ennemis. Il utilise son pouvoir pour les mater. Le petit personnel est purement et simplement bastonné, humilié et interdit de se plaindre par les gros bras (Ndzana Etienne Lauriz et Mpono Thomas) de la milice du Recteur indûment appelée Campus Police. Les plus récalcitrants sont licenciés pour faute lourde et les plus chanceux s'en sortent avec soit une privation d'une partie de leur salaire mensuel, soit une relève de leurs fonctions pour insubordination.
Les Responsables sont traités avec moins de violence en raison du fait qu'ils maîtrisent leurs droits. A ceux-là, le satrape Sosso Maurice Aurélien alias Horé sert soit des demandes d'explications, soit des lettres d'observations, soit des convocations au Conseil de discipline et même à la Gendarmerie ou au Commissariat pour des motifs aussi saugrenus que farfelus.
La finalité de toute cette agitation étant de soumettre les intéressés et de les dompter comme il sait bien le faire dans ses réseaux obscurs avec son mentor actuellement en disgrâce. Suivez mon regard.
Malheureusement pour lui, ces Responsables ne sont pas les adeptes de ses réseaux obscurs et ne souhaitent nullement s'y engager malgré ses nombreux appels du pied sur fond de harcèlement. Ces derniers ne se laissent pas intimider par ces bouts de papier exprimant un abus d'autorité notoire.
C'est particulièrement le cas de ceux relevant de la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération. L'un d'eux, entre autres, Dr. Ndock Ndock Gaston, vient d'ailleurs de saisir le Commissaire de Sécurité Publique du 5ème Arrondissement de Yaoundé d'une plainte contre le Coordonnateur des activités de Campus Police, Monsieur Ndam Mefire Adamou, accessoirement Chef de Division des Affaires Administratives et du Personnel Administratif à l'Université de Yaoundé I, et également homme des basses besognes du Recteur. D'après le rapport de nos enquêteurs sur le terrain, ce dernier ( Ndam Mefire Adamou), a appelé les membres de la famille du Dr. Ndock Ndock Gaston pour les informer qu'il allait attenter à sa vie en raison des differends entre le Recteur Sosso et Dr Ndock Ndock Gaston, différends qui ont conduit le Recteur à le traduire au Conseil de discipline et à le sanctionner sans que sa culpabilité soit établie de façon irréfutable.
La base de leurs dissensions est que le Recteur avait infligé une bastonnade publique au Dr. Ndock Ndock Gaston le 07 août 2021 à Tondè, le village du Recteur, le jour de son intronisation comme Chef traditionnel de 3ème degré, devant une foule bigarrée et scandalisée.
Il a exigé que Dr. Ndock Gaston lui présente des excuses pour cette bastonnade et ce dernier a toujours refusé de le faire car ce serait pour lui une double humiliation. On te bastonne publiquement, par respect pour l'âge et le rang de ton bourreau, tu ne réagis pas, mais, on te demande de présenter des excuses à celui qui t'a bastonné. Quelle histoire !
Avant cette menace de mort, Gaston Ndock avait été agressé au parking de la DAAC par un inconnu en plein jour, et le même Ndam Méfiré Adamou s'y était rendu quelques minutes après que les Agents de Campus Police présents aient escorté l'agresseur dans sa fuite en prétextant n'avoir pas pu mettre la main sur lui.
Le lendemain de cette agression, Ndam Mefire Adamou fera parvenir une lettre au Dr. Gaston Ndock dans laquelle il insinuera que cette agression relevait d'une histoire de moeurs. Jusqu'ici, aucune action n'a été entreprise par le Recteur et ses collaborateurs chargés de la sécurité du campus pour élucider cette affaire rocambolesque et inhumaine.
Voilà l'environnement délétère qui règne dans le campus de Ngoa-Ekelle. La tension monte, elle est palpable, mais personne n'ose s'exprimer par crainte de subir les foudres du Recteur Sosso Aurélien.
La prolongation d'activités de deux (02) années que vient de lui accorder le Président de la République l'a rendu encore plus féroce et inhumain.
Je vous ai fait part de l'expulsion inhumaine de l'Agent de Campus Police Atra Joseph et sa famille composée de sa femme, ses enfants à bas âges et ses proches originaires du Sud-Ouest en Zone anglophone. Il a été par la suite, bastonné par (Ndzana Étienne Lauriz et son collègue) avec des hématomes au corps et ses habits déchirés pour avoir partagé la vidéo de son expulsion.
Les deux Concierges des Restaurants universitaires (Thierry Bikou et Atangana Minkoulou) ont été relevés de leurs fonctions pour insubordination alors qu'il leur reproche une proximité assumée avec les Responsables indexés comme ses pires ennemis.
Un agent temporaire à la Faculté des Sciences a été renvoyé pour intelligence avec le Doyen, le Pr Tchouankeu Jean Claude que le Recteur prend en haine et veut couper la gorge pour rien. Le frère de cet agent temporaire chassé de la Faculté des Sciences, Essomba Benoît Olivier a lui aussi été interdit d'exercer sa fonction de Chef de Service du Protocole dans les Services rattachées au Rectorat. La liste des actes de terrorisme administratif, d'abus de pouvoirs et d'abus d'autorité du Recteur Sosso Maurice Aurélien n'est pas exhaustive.
Après la publication du décret lui accordant la prolongation d'activités de deux (02) années supplémentaires, le satrape Sosso avait initié une motion de soutien destiné au Président de la République que devaient signer les Responsables et personnels de l'Université de Yaoundé I en guise de remerciements.
La majorité des Responsables avaient refusé de la signer. Il s'était contenté des signatures de son beau-père, le Vice-Recteur chargé des Enseignements, de la Professionnalisation et du Développement des Technologies de l'Information et de la communication, le Professeur Owono Owono Luc Calvin et de celles de quelques larbins.
Comme à son habitude, il avait transmis cette motion à qui de droit, laissant penser que cette prolongation d'activités avait été accueillie dans l'euphorie. Que nenni!
Ainsi va la République