Opinions of Friday, 15 April 2016

Auteur: camernews.com

Sos pays en danger: le Cameroun se meurt

Au Cameroun, pays jadis en développement, l’air devient irrespirable: les libertés sont bâillonnées et le droit à la vie est méprisé.

La situation sociale et économique est catastrophique. L’eau potable est une denrée rare. Les coupures intempestives d’électricité sont une réalité quotidienne.

Les Camerounais meurent par dizaines sur des routes défoncées. Le système de santé est totalement défaillant

Les hôpitaux sont devenus des mouroirs.

Donner la vie est devenu un danger mortel. Récemment, les images atroces de la dépouille d’une femme enceinte opérée avec une lame de rasoir à l’entrée d’un hôpital par sa sœur, qui tentait en vain de sauver les deux bébés qu’elle portait ont choqué le monde entier.

Les maternités sont devenues de véritables mouroirs pour les femmes pauvres.

Sur le plan politique

De nombreuses personnalités ciblées pour leur charisme et leurs compétences ont été jetées en prison sous le couvert d’une parodie de lutte contre la corruption.

Certains sont perçus comme des alternatives crédibles au président Paul Biya au pouvoir depuis 34 ans.

L’opposition et les organisations de la société sont bâillonnées. La moindre manifestation est sauvagement réprimée.

Les réunions sont systématiquement interdites. Les participants sont arrêtés et subissent des menaces diverses y compris de mort.

Les sanctions pleuvent sur la presse et les journalistes indépendants.

Contre vents et marées, le régime de Paul Biya n’a qu’une obsession:

tripatouiller par la force la constitution, pour effectuer un autre hold-up électoral, sur le modèle de la République du Congo.

Pays voisin où la parodie électorale s’est soldée par des dizaines de morts et un climat manifeste de retour à la guerre civile, dans le mutisme de la France.

Pendant ce temps, dans le nord du pays, les assauts des islamistes de Boko Haram font plusieurs centaines de morts, principalement des civils.
Mobilisons-nous avant qu’il ne soit tard.

Une «Journée de Solidarité pour les Libertés au Cameroun».

À l’occasion du 4e anniversaire de l’incarcération arbitraire du ministre Marafa Hamidou Yaya à la caserne de la Gendarmerie nationale du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé avec d’autres personnalités camerounaises, après la brutale répression au mois de mars des opposants à une élection présidentielle anticipée au Cameroun.

Le Comité de Libération des Prisonnier Politiques en association avec Le Collectif des Amis et Soutiens de Marafa organise :

Une «Journée de Solidarité pour les Libertés au Cameroun».

Avec :

Un rassemblement Place du Châtelet le matin (11h00 -12h30)

Et une table ronde à l’Espace l’Harmattan l’après-midi (15h00-19h00).

Sont invités:

* Les Comités de soutien aux prisonniers politiques: Marafa Hamidou Yaya, Jean Marie Atanga Mebara, Urbain Olanguena Awono, Aboubakary Sidiki, Maître Abdoulaye Harissou , Maître Lydienne Yen Eyoum Loyse , Polycarpe Abah Abah , Mohammed Iya, Zacchaëus Forjindam , Yves Michel Fotso …

* Les leaders d’opinion, les représentants des partis politiques, de la société civile et du monde associatif

* La Presse nationale et internationale

Date et lieux:

Samedi 16 avril 2016

Place du Châtelet : 11h00 -12h30L’Harmattan Arts et Cultures : 15h00-19h00
24, rue des Écoles, 75005 Paris (métro: Maubert-Mutualité)