Opinions of Saturday, 13 November 2021

Auteur: English Cameroon for a United Cameroon

Succession à Etoudi: les informations secrètes ont fuité sur les plans définis avec la France

Paul Biya et Emmanuel Macron Paul Biya et Emmanuel Macron

La France a choisi déjà son candidat comme troisième président du Cameroun. C'est ce qui ressort de cette tribune de l'organisation anglophone " English Cameroon for a United Cameroon", en la personne de Frank Biya. A l'en croire, les Camerounais doivent refuser à tout prix ce forcing de la France qui use de tous les moyens d'imposer un remplacant de Paul Biya dans le sérail. Il donne les raisons pour lesquelles Franck Biya serait le favori.

1. Il est de plus en plus évident que la France compte sur la docilité des Camerounais pour imposer Frank Biya comme troisième président. Il est logique que la France s'appuie sur ce qui s'est avéré être un modèle réussi en France-Afrique : imposer le fils du clerc colonial sortant qui incarne le monarque local. Mais la décision est provisoire ; selon la réaction des Camerounais. S'ils réagissent par leur vaine fixation France-Afrique sur la centralisation de l'Afrique au nom du panafricanisme, alors ils iront de l'avant.

2. Nous sommes des anglophones engagés pour un Cameroun uni, gouverné comme une démocratie constitutionnelle efficace, libre des bandits et des sophistes d'Europe, qui eux-mêmes n'ont aucune culture politique dont ils peuvent être fiers. En tant que tel, nous ne pouvons pas applaudir l'imposition d'un président comme cela a été fait depuis la fausse indépendance. Aussi, nous favorisons l'émergence de partis politiques compétitifs. Si nous voulons utiliser nos ressources judicieusement, alors le RDPC est un parti historique qui doit être réformé et protégé sur la scène politique, s'opposant ou étant opposé par un parti fort tel que le MRC/CRM émergent. Dans ce contexte, nous devons combattre tout culte de la personnalité qui n'est pas un parti politique ou qui dépend pour son succès de la mort du parti RDPC.

Certains peuvent dire que Frank Biya sera proposé comme candidat présidentiel du RDPC lors d'une élection pour remplacer Paul Biya après qu'il aura quitté la présidence. Sur quelles bases peut-on faire un tel choix ? Pour autant que nous sachions:

2.1. Frank Biya n'est pas un militant du RDPC.

2.2. Même s'il était un militant du RDPC, il n'a pas fait le dur travail du militantisme du parti pour chercher à juste titre à diriger le parti.
2.3. Mais il ne suffit pas d'être un militant avec des années d'activisme partisan ; Le RDPC doit accepter le fait que les prochaines élections doivent être libres et équitables ou toute fraude conduira à des guerres internes incontrôlables. Dans ce cas, le choix du porte-drapeau du RDPC doit tenir compte des chances de ce candidat de battre un candidat fort de l'opposition comme Maurice Kamto. La prochaine élection sera décidée par un engagement de réforme, notamment un retour au fédéralisme, et la démonstration d'une expérience passée de leadership. Si Frank Biya était un militant du RDPC enregistré avec des années de leadership local et national, sa plus grande référence étant une relation avec le destructeur de notre belle nation le qualifie à peine comme le candidat le plus fort pour remporter des élections libres et équitables contre une forte opposition.

En outre, nous avons promis de travailler avec diligence pour faire du Cameroun une démocratie constitutionnelle si compétitive où plus de 85% des voix lors d'une élection présidentielle vont aux deux premiers candidats. Par conséquent, conformément à notre engagement déclaré et aux preuves obtenues après plus d'un an de sondages sur la scène politique au Cameroun, nous jugeons que Frank Biya ne fait pas partie des deux meilleurs politiciens que les Camerounais aimeraient voir à Etoudi après sa catastrophe de père. est parti. Nous déclarons notre détermination à combattre sa comédie en cours jusqu'à ce que les sondages montrent le contraire. Nous le traitons comme un candidat de l'opposition, même s'il est plus faible que Maurica Kamto et Cabral Libii.

3. Un devoir de défendre la constitution et de résister au Français Frank Biya
3.1. On avait déjà vu l'apparition symbolique de Frank Biya avec le sultan de Bamoun le 6 novembre. C'était une déclaration que l'héritage du missionnaire catholique devait se poursuivre. Le jour où nous pleurons l'erreur d'Ahidjo (il n'avait pas le choix), la France nous dit que nous devrions nous préparer à la prochaine imposition française. Frank Biya prend en compte le charabia tordu et inconstitutionnel que nos journalistes commissionnés nous nourrissent chaque jour. La plupart des journalistes camerounais sont incompétents ou travaillent pour la France, directement ou indirectement à travers leur nauséabond journalisme de commande.

3.2. On dit que Frank Biya a l'intention de se rendre à Bamenda et à Buea. Là, il sera entouré de ces chefs et élites gluants discrédités. L'idée est de projeter Frank Biya comme le prochain "Père de la Nation". Ce concept est déplaisant dans la culture politique protestante anglo. Nous n'avons pas besoin de père ; nous avons besoin de bonnes lois et d'une constitution stable qui lie les mains de tout tyran qui s'enivre de ses pouvoirs présidentiels.

Nous appelons tous les fils et filles de l'ouest du Cameroun à protester ouvertement contre une telle visite organisée. Nous sommes contre toute violence physique mais gardez à l'esprit que son père nous a causé tant de traumatismes. Manifester sa visite. Nous appelons également les Camerounais de l'Ouest à boycotter les palais de tout chef connu pour être un partisan de Frank Biya. Cela ne peut pas représenter les intérêts de notre peuple.

3.3. Notre longue période de sondage a identifié quatre personnalités de rang national qui est présidentiel : Maurice Kamto est la seule opposition parmi celles-ci à base nationale, et du RDPC, nous avons Joseph Dion Ngute, Marafa Hamidou Yaya, et Alamine Ousmane Mey. Les scélérats français devraient nous laisser seuls pour choisir notre président. Mais ils ne le feront pas. Il est de notre devoir de les forcer à nous laisser tranquilles. Il y a des indications que si les Camerounais expriment leur rejet de Frank Biya en action et une critique cohérente fondée sur la constitution de cette farce, alors la France se retirera et laissera la démocratie constitutionnelle suivre son cours. Ne vous laissez pas faire un lavage de cerveau. Nous appelons les autres à mener des sondages d'opinion. Les Camerounais sauront quels sondages sont fabriqués par la France et qui reflètent vraiment la volonté de notre peuple.

3.4. Bien qu'Alamine Ousmane Mey soit très bien classé en tant que président potentiel, il est piégé dans une amitié avec Frank Biya. Il est donc chargé de planifier la visite de Frank Biya dans la région de l'Extrême-Nord riche en voix. Il faut comprendre qu'Alamine Ousmane Mey est piégé ; il ne parle pas librement. Sur la question du président qui nous est imposé, écoutons son frère, Aboubakr Ousmane Mey. Nous devons tous être déterminés à rejeter Frank Biya partout au Cameroun. Hormis quelques spots privilégiés, toutes les régions du Cameroun souffrent de la destruction Biya-France de notre beau pays. Peuples du Grand Nord, rejetez cette primitivité du XXIe siècle promue par la France.

3.5. La tournée Frank Biya va peut-être venir au Littoral. Son grand rival est une autre personne que le peuple camerounais n'a pas un rang élevé - Ferdinand Ngoh Ngoh. Le service utile rendu par Ngoh Ngoh est de diviser la mafia du régime mais cette mafia cherche à s'aligner sur l'équipe gagnante. Montrons que l'équipe gagnante est la démocratie constitutionnelle, dans laquelle le prochain chef du RDPC est choisi par un processus démocratique.

Nous conseillons aux habitants du Littoral de démontrer qu'ils sont parmi les plus anciens nationalistes. Ne vous inclinez pas devant le nouveau prince colonial qui vous est présenté. Comme les régions anglophones, organisez des manifestations, qu'elles soient approuvées ou non. Donnez à la France un avant-goût de ce qui l'attend si ces descendants moralement corrompus de Clovis Ier procèdent à leur dangereuse provocation. Soyez de dignes disciples de Um, Moumie, Mongo Beti, Ouandie, Ntumazah, etc. et dites à ces voleurs que nous en avons assez de leurs bêtises.

4. Niat Njifenji doit démissionner maintenant

On dit que Marcel Niat Njifenji veut démissionner mais Paul Biya a refusé qu'il ne le fasse pas. Cela vise à créer une confusion constitutionnelle, mais il ne devrait pas y avoir de confusion.

4.1. Marcel Niat Njifenji est inapte à être président du Sénat et président par intérim constitutionnellement désigné. La résistance devrait habilement diriger ses énergies, ne pas répéter le fait que Biya ne peut pas permettre à Niat de démissionner mais, la résistance devrait exiger que Niat démissionne ou soit autorisé à démissionner. Il y a une différence entre exiger que la bonne chose soit faite et la faire réellement faire. La première chose à faire maintenant est d'exiger la démission de Niat.

4.2. Même si Niat ne démissionne pas, sa condition est telle qu'il devrait passer outre l'offre d'intérim. L'ordre constitutionnel exige que son vice soit le prochain candidat à l'intérim. Il y a toute une hiérarchie et il ne faut jamais songer à accepter un coup d'État. Une telle réflexion est le produit de France-Afrique, surtout où la constitution offre un moyen plus efficace de réformer le pays.

5. Maurice Kamto et la confusion dans la résistance

Le meilleur outil dont nous disposons pour lutter contre cette tentative française est la constitution et le code électoral en vigueur. Confrontez-vous à la vérité : le RDPC ne changera pas un code électoral conçu pour les faire gagner. Nous devons nous inscrire pour voter massivement, voter massivement, avoir des observateurs qui enregistrent les résultats bruts dans toutes les stations, calculer le vainqueur et se préparer à des manifestations massives sans fin jusqu'à ce que notre pays soit libéré de l'Aujoulat et de la malédiction catholique française appelée fraude électorale coloniale.
Message à Maurice Kamto :

5.1. Vous avez raison et libre de vous battre pour la réforme du code électoral.
5.2. Vous êtes naïf de penser que Biya le fera. Si vous savez que Biya ne réformera pas le code, vous êtes malhonnête de ne pas dire aux Camerounais de se battre de manière globale.

5.3. Si Paul Biya démissionne ou meurt aujourd'hui, alors l'intérim ne peut pas changer les lois. Le code électoral étant une loi, il échappe aux pouvoirs de l'intérimaire pour le modifier. L'intérimaire est cependant constitutionnellement obligé de garantir que les élections soient libres et équitables. Si vous avez l'intention d'ouvrir une boîte de vers en insistant sur le fait que le code électoral devrait être modifié lorsque Biya partira et qu'un président par intérim prendra le relais, alors vous êtes un danger pour la nation. Nous vous combattrons avec tous les outils dont nous disposons. Une telle décision ouvrirait également la voie à des absurdités créatives telles que les soi-disant circonstances exceptionnelles. Si vous n'êtes pas un agent français, prouvez-le nous en inscrivant votre combat pour le code électoral dans un combat global qui inclut la défense ciblée de la constitutionnalité. La constitution et les élections libres nous libéreront des mains de ces braqueurs d'armes venus d'Europe.

5.4. L'opposition doit éviter la distraction avec les scandales sexuels, le charabia panafricain et diverses théories du complot. L'incapacité et les congés excessifs de Paul Biya constituent un domaine d'intérêt. Il a depuis longtemps épuisé le nombre de jours qu'il est autorisé à prendre congé par le code du travail camerounais. Il enfreint la loi chaque jour. L'opposition devrait se concentrer là-dessus.

5.5. Arrêtez de jouer à fond. Personne ne sait tout et la diaspora est très capable mais ils sont aveuglés par un culte de remplacement. Changez votre communication en une position si claire que la diaspora cesse de s'opposer ou d'ignorer notre appel à se battre constitutionnellement.

5.6. Le conflit de l'ouest camerounais est une crise constitutionnelle. Nous surveillons et nous n'épargnerons aucune énergie pour combattre un homme politique est-camerounien qui pense de manière inconstitutionnelle et agit de manière providentielle. Le Cameroun est notre pays. Nous, anglophones, disons que presque tous les francophones sont des produits de France-Afrique. Vos points de vue sont déformés et votre esprit combatif a diminué. Lève-toi et bats-toi! Dites à la France que nous ne voulons pas de Frank Biya ou de toute autre suggestion française. Nous pouvons choisir nous-mêmes.