Une récente sortie de l'activiste politique Nathalie Yamb n'a pas bien sonné dans les oreilles de plusieurs pro-Kamto. l'un d'eux connu sur les réseaux sociaux sous le nom de Franz Krause a lancé un appel à un combat féroce contre la "dame de Sotchi".


"CONCERNANT LE CAMEROUN, IL FAUDRA LIVRER À CETTE DAME UN COMBAT POLITIQUE FERME
Mme YAMB, dans une de ses vidéos publiques, adressait le 24 juillet dernier ses grands messages à l'opposition camerounaise, où elle fit ouvertement, entre autres, valoir que le Président français, Monsieur MACRON, n'aurait « aucune légitimité à s'exprimer sur le Code électoral ou l'après-BIYA ».

Faisant de toute évidence allusion à Monsieur KAMTO, la locution toute faite usitée par cette curieuse dame, qui salua dans son propos l'obscure individu du nom de BANDA KANI, fut : « les prostituées politiques, qui se bousculent au portillon françafricain pour se positionner dans les bonnes grâces de Paris. »
Que n'est-on pas obliger, en ces jours, d'entendre venant de la bouche de fous et de folles ? Car c'est, en effet, de la folie que de mettre en cause la démarche de l'opposition camerounaise (MRC, UDC) portant à assainir les voies d'arrivée au pouvoir suprême de l'Etat.

La France - ceci est naturellement scandaleux et inacceptable - a une emprise déterminante sur tous les domaines de la vie de l'Etat camerounais : économie, sécurité, lois, institutions politiques, politique extérieure...etc. Elle est, fort de ceci, l'un des acteurs majeurs à qu'il faut s'adresser et faire clairement comprendre les aspirations pressantes et non négociables des populations : Démocratie, Etat de Droit. Pas plus, pas moins.

Mais Dieu seul sait qu'elle n'est certainement pas l'unique interlocuteur à qui il faut s'adresser. Ils sont devenus si nombreux - et je me permets ici d'évoquer que le régime camerounais a mis ces dernière années le pays dans une effrayante position de dépendance vis-à-vis du Parti Communiste Chinois.
Devant de tels faits, les propos de cette Dame ne peuvent sonner dans des oreilles avisées que comme de l'offense et de l'hystérie.

La situation au Cameroun et l'obligation de résistance obligent les personnes d'esprits à se mêler à des fous".