Opinions of Tuesday, 31 October 2023

Auteur: Martin Camus Mimb

Trophée Yachine : voici pourquoi André Onana ne figure pas dans le top 5 des meilleurs gardiens

La Coupe du Monde n'a pas été en sa faveur La Coupe du Monde n'a pas été en sa faveur

Si la position au classement général du Ballon d’Or était défendable, mais pas forcément compréhensible, celle au Trophée Yachine est totalement insolite. André ONANA ne figure pas parmi les cinq meilleurs gardiens de but de la saison écoulée. Pour mieux comprendre cette absence, il faut faire l’anatomie des distinctions globales hier.

Tous les vainqueurs ou presque, à l’exception du Cyborg, encore que son trophée était lié aux stats, tous les vainqueurs ont réalisé une Coupe du monde moyenne au pire des cas. Martinez, Bellingham, Messi. La mauvaise Coupe du monde de Kevin Debryune par exemple, l‘a relégué derrière Mbappé. La Coupe du monde aura donc été l’élément en plus, qui décidait des positions.

C’est ce qui explique le choix du gardien argentin dont les prestations sont moyennes en club. On peut donc sans risque de se tromper, dire que la Coupe du monde a sérieusement pénalisé André ONANA. C’est ce qui explique par exemple le bon ranking du gardien marocain Yassine Bounou.

Par contre, les présences de Courtois ou Ter Stegen peuvent susciter des interrogations. Mais là encore, j’expliquais dans une publication précédente l’exposition faible des footballeurs africains qui doit être améliorée et l’UEFA avait plébiscité Courtois sur la campagne de la Champions League. Ce n’est pas rien. Dernier élément non négligeable qui figure dans le règlement du Ballon d’Or est la discipline. Zidane en avait fait les frais en 2006 avec son geste sur Materrazi.

Beaucoup par exemple, n’avaient pas compris la vidéo lunaire de Messi pour demander les excuses au PSG. En fait, ses équipes avaient le Ballon d’Or en objectif et il était question de nettoyer son ardoise disciplinaire. La crise à la Coupe du monde avec le staff des Lions Indomptables, n’est pas à négliger. Parce que pour la saison qu’il a réalisé et le rôle qu’il a joué, il était logique qu’il soit parmi les cinq. On ne peut pas le laisser au shabba, comme MAIGNAN ou Samba. Ce n’était pas la même saison

Je termine par la répétition. L’exposition des footballeurs africains. On ne peut pas dire que Osihmen ne mérite pas plus que la huitième place. Même si je suis d’accord que le parfum de la Coupe du monde a laissé des effluves dans ces distinctions, il pouvait bien titiller les positions de Alvarez, Sylva ou Rodri. Mais au moins on a une indication claire sur le Ballon d’Or africain. Bonne journée les amis !