Opinions of Tuesday, 14 June 2016

Auteur: Romeo Ciriaque Mbida

UY1: Jean Bahebeck est il devenu fou ?

Des allégations contradictoires de l’agrégé en médecine dans certains journaux dégradent sa crédibilité.Dans plusieurs interviews accordées à des journaux (radios, presses écrites et cybernétiques et télés) depuis plus de deux semaines, le professeur jean Bahebeck avance des inepties inconcevables pour quelqu’un qui se revendique être le seul agrégé et spécialiste en orthopédie au Cameroun. Pourtant la déontologie universitaire prescrit un devoir de retenue pour tout Enseignant d’Université afin de pérenniser l’éthique universitaire.

D’après plusieurs dénonciations et déclarations incohérentes qui l’accablent, Jean Bahebeck, ne semble pas découragé. Dans les milieux universitaires, il serait même considéré comme un homme exacerbé à la quête d’un leadership inconcevable en milieu universitaire. Depuis le début du déclenchement du « contentieux » qui l’oppose au Recteur de l’université de Yaoundé I, les informations données à la presse par le Maitre de conférences semblent dénuer de tout fondement.

Incohérences

Une certaine presse avait d’abord relayé l’information selon laquelle le chirurgien orthopédiste accuse le Recteur de l’Université de Yaoundé 1 de plagiat profitant ainsi d’une mouvance universitaire où toutes les attentions étaient focalisées sur l’IRIC surtout avec la cabale lancée contre un Professeur de cet institut de référence au Cameroun. S’appuyant sur cette situation qui malheureusement n’a pas porté les fruits escomptés, pour dénigrer la montée en puissance de son Directeur de mémoire de spécialisation en 1989 promu Recteur en 2012 malgré la déception de n’avoir pas pu capter l’attention de l’opinion publique et le monde universitaire, en l’absence du document plagié représentant le corps du délit, notre chirurgien opte pour un changement de stratégie. Celle d’accuser injustement son chef hiérarchique d’avoir suspendu quatre de ses étudiants qui ne pourront soutenir leurs thèses doctorales. Une autre incongruité dans la mesure où le Pr Jean Bahebeck a voulu jouer avec la sensibilité estudiantine dans le but de gagner une certaine confiance auprès des étudiants doctorant de la Faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de Yaoundé. Là encore il n’a nullement été accompagné par qui ce soit dans cette campagne de déstabilisation du prestige de cette Université.

La traduction devant le conseil de discipline de l’Université de Ydé 1 pour indiscipline a donné la possibilité au Pr Jean Bahebeck de manœuvrer en coulisse la possibilité d’un pardon avec le Recteur dans l’attente des résolutions finales. Il optera cette fois-là pour un stratagème en indexant certains collaborateurs du Recteur d’être la cause de ses déboires académiques. La fin de non recevoir du Pr Sosso et la suspension pour une durée de 4 ans par le Ministre de l’Enseignement Supérieur va pousser le Pr Jean Bahebeck à se morfondre dans d’autres déclarations en contradiction avec les précédentes.

Désormais et après la dernière actualité faisant état de l’organisation d’une rencontre de presse dans un cabinet d’avocat au quartier Mvog-Mbi, Le Pr Jean Bahebeck dit reprocher à son supérieur hiérarchique et Recteur de l’Université de son supérieur hiérarchique et Recteur de l’Université de Yaoundé 1, le Pr Maurice Aurélien Sosso, d’avoir volé des travaux des étudiants en médecine dont il avait la charge d’encadrer ensuite ses propres travaux. Sans éléments de preuves pour confirmer ses accusations. Il va appuyer sa plainte avec le motif additif de confiscation des travaux.

En ignorant sciemment la liberté de l’étudiant de choisir son Directeur et le principe qui fait de l’étudiant le propriétaire de son travail de recherche qui devient sa propriété intellectuelle, le Pr Jean Bahebeck veut embrouiller l’opinion nationale et internationale et recentrer le débat loin de ses dérives au sein de l’Université de Yaoundé 1. Des éléments suffisant pour se poser la question de savoir où se trouve le délit de vol dans ce cas précis décrié par ses soins devant le tribunal ? Des incohérences graves dans les propos du chirurgien orthopédiste camerounais dépersonnalisent l’environnement académique au Cameroun. Pour certains observateurs, la question de l’aliénation qui aurait pu causer les dérives du Pr Jean Bahebeck devrait être mise sur la table ?

L’irrationnel Bahebeck

Tout porte à croire que l’attitude qu’affiche le Pr Jean Bahebeck s’assimile à la quintessence d’un rapport psychiatrique qui stipule que : « la notion de dangerosité exacerbée par le risque que le Pr Jean Bahebeck voudrait qu’il soit installé dans une logique paranoïaque associant : passion, persécution, victimisation, narcissisme, toute puissance, tout ceci dans un modèle procédurier de personnalité épris de justice ». Ce passage traduisant entièrement les déviances orchestrées par celui qui cherche par tous les moyens un populisme exacerbé pour s’attirer une grande sympathie des populations afin d’être réconforté dans son intention de briser l’harmonie universitaire.