Dans une alerte publiée par le journaliste politique camerounais en exil, un groupe armé camerounais a attaqué l'Etat de Taraba au Nigéria. Le journaliste qui révèle que ces hommes armés sont des éléments de l'armée camerounaise, cite le journal nigérian "The Guardian", selon lequel, l'opération aurait fait 11 civils blessés.
Ci-dessous, l'alertes de Biem Tong
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"Selon le journal nigérian The Guardian, 11 civils ont été tués le 17 novembre dernier par un groupe armé venu du Cameroun voisin, au village Manga, dans l’Etat nigérian de Taraba. D’après nos confrères, cette attaque est l’œuvre d’un groupe séparatiste, sans la moindre précision sur son identité.
Mais d’après des sources gouvernementales mais qui se veulent officieuses, cette attaque en territoire nigérian est l’œuvre de soldats camerounais déguisés en “ambazoniens”. D’autres vont plus loin en pointant du doigt des membres de l’Ambazonia Defence Forces en collaboration avec des agents des services secrets camerounais.
À en croire nos sources, il s’agit d’un plan de longue date élaboré par les services de renseignement militaire et dont l’objectif est de pousser l’armée nigériane à se joindre à l’armée camerounaise pour écraser les combattants indépendantistes anglophones.
Il est surprenant-sauf à être stupide-que les indépendantistes anglophones puissent attaquer le Nigéria qui abritent 60 000 réfugiés anglophones ayant fui le terrorisme des sécurocrates du régime BIYA. Dans son message du 30 septembre dernier, veille de célébration de l’indépendance du Southern Cameroons, le chef du Interim Government de l’Ambazonie, Samuel Sako Ikome, avait invité les autorités nigérianes à soutenir la cause du peuple du Southern Cameroons, martyrisé par le pouvoir de Yaoundé et la France.
En guise de rappel, il existe deux catégories de combattants indépendantistes dans la résistance anglophone: les combattants loyaux qui, sous les ordres de Sako Ikome, affrontent l’armée camerounaise, et les milices gouvernementales prétendument ambazoniennes qui agissent dans l’optique de dresser la communauté internationale et les populations locales contre la lutte armée".