Dans une tribune publiée ce mercredi 27 octobre, le député suppléant du RDPC, Alain Roosvelt Tidjio donne sa lecture du du Fédéralisme Communautaire promeut par son "ami" du PCRN Cabral Libii. Pour l'honorable Tidjio, le concept dont Cabral Libbi fait la promotion dans son livre doit mourir. "Il ne doit pas naître", selon lui.
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"Afin de parachever l'unification de la Nation Camerounaise et consolider l'appartenance du citoyen à sa communauté nationale, Paul BIYA, Président de la République, Chef de l'État a mis sur pied une idéologie conséquente : le Libéralisme Communautaire.
Cette philosophie s'appuie sur la nation, non plus comme une entité étatique gouvernable, mais comme une communauté d'hommes, de biens, un territoire, une culture partagée, un vivre ensemble qui permet à tout citoyen de ses sentir chez lui, dans cette communauté nationale, où qu'il se trouve et quoiqu'il fasse.
Cette idéologie Politique, dans son application a permis à ce que Nourane Foster fille native du Noun, puisse être Députée à Douala. Osih Joshua, fils du Sud Ouest, puisse député à dans le Wouri.
C'est cette politique qui a aussi permis à mon frère Valery Din Long médecin, de devenir fils et notable Babadjou à l'ouest Cameroun sans que cela ne gêne personne. Le DG de l'Enam, Angoula Angoula, fils du Sud vient d'être intronisé chez lui à Garoua à Garoua comme notable avec rang et attributs. Même mon ami Fo'o Dzakeutonpoug a dit qu'à son installation, sa famille du sud était plus représentée que son Bafou natal.
Par ailleurs cette politique a permis un brassage interculturel par des mariages interethniques qu'il est rare de trouver des enfants dont depuis la lignée des grands parents, tous sont de la même ethnie. Même mon ami l'Hon Cabral Libii, fils du Nyong et Kelle vit à Yaoundé depuis des décennie, et est accueilli par les autochtones comme un pape dans sa paroisse.
Le libéralisme Communautaire consacre la Nation avant tout, le pays au dessus des "Villages". Ainsi, tu peux naître à Moulvoudaye et aller t'installer à Mbouda comme mon ami Akono Jules et y vivre toute ta vie sans gêne.
Maintenant mon pote du PCRN sort une idéologie totalement aux antipodes de cette idéologie nationaliste.
Le fédéralisme communautaire. Un non-sens de bout en bout.
Cette nouvelle donne renvoie chacun dans sa communauté d'origine. En gros ma sœur Nourane qui a fait toute sa vie et ses études à Douala ne pourra plus y déposer sa candidature. Elle doit rentrer au "village" et faire comme si elle n'était plus chez elle à Douala.
Mon grand frère Din long qui était le médecin personnel du feu Roi Babadjou devra retourner remettre son titre de notable Babadjou pour rentrer "chez eux". Vous voyez ?
Tout le construit national, tous les efforts de lutte contre les clivages tribaux seront remis à néant. Je considérerai mon pote Poutine Le Lion désormais plus comme un Camerounais, mais comme un Sawa qui a son "chez eux". Avant de donner du travail au fils de mon ami Ernesto Yene je dois d'abord le considérer comme un Toupouri et non un Camerounais.
Sérieux : pouvons-nous aujourd'hui faire ce retour à l'Antiquité ?
Anyway, je suis fils de Garoua-Djamboutou, originaire de Kumbo et Mbouda et résident à Yaoundé. Je me sent partout chez-moi et le fédéralisme communautaire doit mourir dans son livre. Il ne doit même jamais naître".