Un grand mouvement d'humeur s'annonce à l'université de Yaoundé 1. C'est une mouvement annoncé par les enseignants suite au projet de rupture de contrat de travail de leurs collègues.
Ce qui se prépare au campus de Ngoa Ékélé est très grave ! Adopter ainsi une attitude d'indifférence sur ce que le Recteur Sosso Maurice Aurélien fait aux enseignants de l'Université de Yaoundé 1 est non seulement ignorer la capacité de nuisance des enseignants du supérieur, mais aussi rassembler, irréversiblement, les conditions d'un ras-le-bol qui finira par une insurrection généralisée. L'Université de Yaoundé 1 est devenue invivable, infernal et inacceptable pour une institution dont la notoriété dépend du climat de travail.
Qu'est-ce que Sosso veut finalement à ses collaborateurs ? Ce n'est pas en martyrisant les personnels enseignants et administratifs qu'il obtiendra la nomination de Ministre de l'Enseignement Supérieur !
De la fabrication des preuves imaginaires à des conseils de discipline caphacaïn où Sosso, lui-même, est juge et partie, en passant par des coups et blessures (oui, Sosso avait boxé Dr Ndock Ndock Gaston dans son village), mis en garde à vue, scènes de manage (oui, madame Sosso l'avait attrapé et tabassé sa collègue-njomba dans son cabinet) et injures publiques contre ses collaborateurs, jusqu'aux interdictions d'entrer de ceux-ci au campus. Les enseignants de l'Université de Yaoundé 1 en prennent pleine la vue avec le Recteur Sosso Maurice Aurélien dont l'attitude ressemble à celle d'un tyran disposant le droit de recruter et de chasser les enseignants-chercheurs à sa guise.
Voici quelques cas connus ces dernières années :
Jean BAHEBECK suspendu pendant 4 ans ; Nke Fridolin suspendu pendant 4 ans ; Mandob Damaris, Doctorat/PhD retiré et interdite d'entrer au campus ; Ndock Ndock Gaston tabassé, traduit au Conseil de discipline, suspendu de solde, interdit d'accès au campus ; d'innombrables personnels administratifs chassés au gré des humeurs de son épouse. Cette liste n'est pas exhaustive.
La conséquence de cette dérive autoritaire dont la récente convocation au Conseil de discipline de Nke Fridolin et Ndock Ndock Gaston avec en projet diabolique «la rupture du contrat de travail» est que, nombre d'enseignants de l'Université de Yaoundé 1 s'organisent pour un gigantesque mouvement irredentiste par solidarité avec leurs collègues. Ils disent vouloir se faire entendre par le Chef de l'Etat car, trop c'est trop ! Sosso n'est pas le Président du Conseil de l'Enseignement Supérieur pour recruter et radier les enseignants d'université comme bon lui semble. Aujourd'hui c'est le cas Nke et Ndock. Demain, ce sera qui ? Il n'est pas dérisoire de rappeler que c'est ainsi que ça avait commencé à Bamenda au point où l'on parle aujourd'hui de crise anglophone avec ses conséquences. Sosso en fait un peu trop !