Opinions of Thursday, 29 December 2022

Auteur: Shance Lion

Voici toute la vérité sur les circonstances du décès de Me Sylvain Souop ; un mensonge du MRC mis à nu

La vérité éclate au grand jour La vérité éclate au grand jour

Contrairement aux allégations des militants et sympathisants du MRC qui, lors du décès de Me Sylvain Souop avaient pointé un doigt accusateur sur Le Régime du Président Paul Biya d'avoir tué, cet avocat membre du Directoire du MRC, le Rapport de la Mission d'investigation sur les circonstances de son décès tragique, révèle plutôt que Maître Sylvain SOUOP est décédé suite à la négligence médicale du Docteur Gilbert NGONGANG, médecin Orthopédiste traumatologue et légiste en réparation du dommage corporel.

Le Docteur Gilbert NGONGANG avait été désigné, par la famille de Me Sylvain SOUOP et le Directoire du MRC pour s'occuper du cas de Me Sylvain Souop au Centre des Urgences de Yaoundé (Hôpital Central de Yaoundé) suite à son transfèrement de L'hôpital Régional de Bafoussam, toujours à la demande de la Famille.

« 3.1. ENTRETIENS
3.1.1. Le Directeur du CURY
Le Dr BITANG, Médecin Chirurgien, est le Directeur du Centre des Urgences de Yaoundé. Il affirme avoir effectué un déplacement à Douala vendredi 10 janvier 2020 dans la soirée, pour un retour au CURY le lundi 13 janvier autour de 13 heures à cause d'une panne de son bus. Il dit avoir été informé étant à Douala de l'arrivée de Maître SOUOP Sylvain par Dr NGONGANG, Chirurgien Traumatologue Orthopédiste, en service au CURY.

En effet, Dr NGONGANG l'informe de l'arrivée de Mr Souop Sylvain aux fins d'obtenir du Directeur, l'admission de ce malade dans une chambre de haut standing.

Selon le Directeur. Mr SOUOP et sa famille avaient sollicité le transfert pour la Clinique de Bastos. C'est le refus de l'Hôpital Régional de Bafoussam (HRB) de transférer un patient à une clinique privée qui va amener ceux-ci à accepter le transfert au CURY. Par ailleurs, le montant de la prise en charge très élevé à la clinique a amené Mr SOUOP et sa famille à préférer le CURY.

Le Directeur affirme avoir été mis au courant de bout en bout du déroulement de la prise en charge de Mr SOUOP. Il affirme que Aucun document de transfert de ce malade n'a été présenté au CURY. Tout s'est passé entre le Dr NGONGANG et la famille SOUOP, il y a eu pression du chirurgien sur l'équipe d'anesthésie quant à la programmation et le début de l'intervention chirurgicale Après l'accident du bloc opératoire, il a fait appel au Pr ESIENE, Anesthésiste Réanimateur en service à l'Hôpital Central de Yaoundé, aux fins d'apporter son expertise au relèvement de la situation. C'est Pr ESIENE qui après un examen physique minutieux du patient, a demandé de faire un scanner cérébral et une échographie cervicale afin de mieux comprendre le cas.

Dans les normes, la programmation d'un malade pour une intervention chirurgicale se fait de façon collégiale entre Médecin Chirurgien et Médecin Anesthésiste Réanimateur, en fonction du tableau clinique présenté par le patient, et dehors de toute pression.

Ecart N'1: Mr SOUOP Sylvain a été transféré sans lettre de transfert. La présentation initiale du patient et sa prise en charge initiale à I'Hôpital Régional de Bafoussam, ainsi que les soins faits pendant le transport du malade restent inconnus.

Remarque N°1: Il y a eu pression du chirurgien (Dr Gilbert NGONGANG) sur l'équipe d'anesthésie quant à la programmation et le début de l'intervention chirurgicale.

3.1.2. Dr NGONGANG Franck Olivier, chirurgien orthopédiste.

Le NGONGANG Franck Olivier est Médecin Chirurgien Traumatologue Orthopédiste, en service au CURY.

Il reconnaît avoir reçu un coup de téléphone d'un médecin (nom oublié) exerçant à L'HRB lui annonçant le transfert de Mr SOUOP Sylvain au CURY. Et en plus, Dr NEBO Armand, médecin exerçant à Douala, l'a appelé au téléphone pour lui confier personnellement Mr SOUOP. C'est ainsi que le 11 janvier 2020 à 17 heures 30 minutes, il a reçu personnellement Mr SOUOP en provenance de Bafoussam.

Dr NGONGANG reconnaît que Ce 11/01/20. il n'était pas d'astreinte: il a donc reçu le patient avec l'accord de Dr FONKOUE qui assurait les astreintes.

3.1.2. Dr NGONGANG Franck Olivier, chirurgien orthopédiste
Le NGONGANG Franck Olivier est Médecin Chirurgien Traumatologue Orthopédiste, en service au CURY.

Il reconnaît avoir reçu un coup de téléphone d'un médecin (nom oublié) exerçant à I'HRB lui annonçant le transfert de Mr SOUOP Sylvain au CURY. Et en plus, Dr NEBO Armand, médecin exerçant à Douala, l'a appelé au téléphone pour lui confier personnellement Mr SOUOP. C'est ainsi que le 11 janvier 2020 à 17 heures 30 minutes, il a reçu personnellement Mr SOUOP en provenance de Bafoussam.

Dr NGONGANG reconnait que :

Ce 11/01/20. il n'était pas d'astreinte: il a donc reçu le patient avec l'accord de Dr FONKOUE qui assurait les astreintes.

L'évaluation du malade à l'admission a été faite par l'équipe du triage qui a découvert que Mr SOUOP Sylvain était porteur d'une hypertension artérielle qui était jusque-là méconnue.

Le patient avait un carnet médical qui a été remis à la famille. Que ce patient devait bénéficier d'une préparation particulière nécessaire pour la prise en charge chirurgicale.

Concernant la programmation de l'intervention chirurgicale de Mr SOUOP, le chirurgien (Dr Gilbert NGONGANG) déclare que le malade était programmé pour le lundi 13 janvier à 06 heures, de commun accord avec le médecin anesthésiste. Il affirme que le jour de l'opération, il a appelé à quatre reprises les infirmières anesthésistes de garde (CAKLIEU Carole et MEFFO Mireille) pour s'assurer du début de l'intervention. C'est lorsque celles-ci lui ont donné leur accord que le patient a été amené au bloc opératoire. Les infirmières anesthésistes ont commencé l'anesthésie et l'accident est arrivé.

Ecart N2: Absence de communication entre les médecins (chirurgien et anesthésiste) concernant la prise en charge chirurgicale.

Remarque N°2 Le Dr NGONGANG a préféré travailler avec les infirmières anesthésistes que de le faire avec son confrère anesthésiste.

Remarque N°3: La programmation de ce patient à 06 heures avec une équipe d'infirmières anesthésistes épuisés par la garde n'est pas opportune ».

Rappelons que la famille n'a jamais porté plainte au Médecin pour négligence médicale encore moins contre l'hôpital.