Opinions of Tuesday, 4 April 2023

Auteur: Martin Camus Mimb

'Vous ne réalisez pas à quel point parler peut être stressant' : Camus Mimb parle de l'après affaire Malicka

Le journaliste sportif se souvient de son retour après l'affaire Malika Le journaliste sportif se souvient de son retour après l'affaire Malika

Il y’a pratiquement un an, je me reconnectais à vous sur cette plateforme. Je vous avais témoigné ma gratitude et ma reconnaissance, d’avoir attendu sans bouger. J’étais ému par cette attention. J’étais loin d’imaginer qu’un an plus tard, 20 mille autres personnes nous rejoindraient ici.

Cela montre les valeurs que nous défendons ici, nous rendent fréquentables. Vous êtes les gardiens de la parole et de la liberté de l’exprimer. Je vous dis merci. Vous ne réalisez pas à quel point parler peut être stressant pour ceux qui ne veulent pas qu’on parle. Vous n’êtes pas des fans ici sur cette plateforme. Vous êtes une assemblée qui a choisi d’écouter l’orateur que je suis.

Parfois pour l’applaudir, parfois pour le huer, parfois pour compléter, très souvent pour partager. C’est ainsi une famille. Je souhaite que quelles que soient les divergences, quelles que soient les distances, que nous soyons réfractaires à l’injure et au dénigrement.

Le faux profil qui vomit les énormités, ne l’est que pour nous et pas pour sa conscience. Il peut avoir l’illusion d’un pouvoir invisible qui lui donne des ailes pour cracher sur les gens et insulter. Mais un péché ne l’est que parce que c’est Dieu sui le voit et non les humains. Il doit donc se le rappeler. Mais vous qui êtes plus nombreux, fiers de vos identités et de vos arguments, soyez remerciés pour votre activité sur cette page. Nous voilà donc bientôt à 170 000, sans aucune monétisation. C’est pourquoi nous avons plus d’impact. Parce que nous sommes dans le réel, ce que nous exprimons dans le virtuel. Célébrons nous en ce jour. Sans réserve.

Ceux qui sont ici uniquement pour la pertinence des analyses sportives, doivent respecter ceux qui y sont pour mes convictions religieuses. Et je vous le dis solennellement, s’il m’était demandé de choisir aujourd’hui entre parler de foot tous les jours et parler de Dieu, je choisirais de parler de Dieu. Pas parce que je n’aime plus le foot, mais parce que je reconnais l’immense talent que Dieu m’a donné gratuitement pour parler de football et rassembler autant de personnes.

Le moment est venu pour chacun de célébrer Dieu, de crier son amour pour Jésus, sans renier ses talents qui confirment juste que Dieu l’a aimé. Je vous aime beaucoup. Dieu vous aime encore plus. Il y aura donc toujours ici, l’amour fou pour le foot, et la bénédiction suprême de Jésus Christ notre Sauveur. Restez bénis. Merci.