On nous a toujours dit que pour réussir, il fallait aller à l’école, obtenir des diplômes, décrocher un emploi et bâtir une carrière. Mais au Cameroun, cette promesse s’effondre face à la réalité du terrain.

Chaque année, plus de 500 000 jeunes quittent les bancs de l’école, armés d’un bac, d’un BTS, d’une licence, d’un master ou même d’un doctorat… mais seulement 75 000 emplois sont créés. Le calcul est vite fait : des milliers de diplômés se retrouvent sans opportunités, sans avenir.

Que deviennent-ils ? Les plus chanceux partent à l’étranger. Certains se lancent dans « l’aventure » au péril de leur vie. D’autres sombrent dans la délinquance, la prostitution ou la débrouillardise sans lendemain.

Le problème, ce n’est pas l’école, c’est le système. Nous avons calqué un modèle éducatif occidental qui ne correspond pas à nos réalités. Nous formons des demandeurs d’emploi alors que nous avons besoin de créateurs d’emplois !

Ce dont le Cameroun a besoin, ce sont des entrepreneurs, des agriculteurs modernes, des développeurs, des industriels, des éleveurs, des innovateurs… Ce sont eux qui bâtiront les entreprises de demain et qui offriront du travail à des milliers de Camerounais.

On crée d’abord des entreprises avant de chercher des employés, pas l’inverse. Il est temps de repenser notre éducation pour former des bâtisseurs, des leaders, des visionnaires capables de transformer notre pays.

Ceci est mon humble avis. Et vous, qu’en pensez-vous ? Débattons ensemble et trouvons des solutions pour l’avenir du Cameroun !