Opinions of Friday, 4 February 2022

Auteur: www.camerounweb.com

‘Quand Paul Biya ne sera plus là, chacun répondra de ses actes’

Vague de mécontentement sur la toile Vague de mécontentement sur la toile


• Justice est demandée pour le jeune assassiné à Garoua

• Vague de mécontentement sur la toile

• Chacun répondra de ses actes, dit-on



Justice pour le Jeune assassiné par le Lamido de Garoua. Depuis l’annonce de ce drame, une vaste vague d’indignation a été observée sur les réseaux sociaux, réclamant une justice pour le jeune assassiné.

Des sévices corporels de hautes doses, voici ce que le Lamido de Garoua a fait subir à son propre neveu jusqu'à ce que mort s'en suive.

Capitaine de l'armée chef antenne de la SEMIL pour la région du centre, la rédaction de Camerounweb a appris que le Lamido fait partie de ceux qui avaient torturé le docteur Fridolin Nke.

« Toutes ses techniques de tortures apprises au sein de l'armée il ne s'est pas retenu de les appliquer sur son neveu, sa propre progéniture, son propre sang. Ailleurs les militaires renversent les systèmes injustes pour libérer le peuple mais au Cameroun ils sont le bras séculier de la dictature et de l'oppression », a écrit Nzui Manto.

« Quand Biya ne sera plus là chacun répondra de ses actes. Ça prendra 1000 ans mais ça arrivera », lance l’alerteur.


Jeune assassiné par le Lamido de Garoua : voici ce que révèlent les enquêtes menées sur la dépouille enterrée en catimini



Véritable onde de choc à Garoua. Le Lamido de Garoua a assassiné son neveu de 16 ans pour des raisons inconnues. Après son crime, il a essayé d’enterrer dans les minutes qui suivent, le corps du jeune assassiné afin de dissimuler les preuves de son forfait.

Le préfet, sous de hautes instructions, a ordonné l’exhumation du corps pour des raisons d’enquêtes.

Selon les populations qui ont vu le corps sans vie du jeune homme, il présentait des déchirures. Le sang avait coulé des narines, des oreilles etc. bref, l’on n’avait plus besoin d’une autopsie, tant les sévices corporels parlaient d’elles-mêmes.

L’histoire raconte que lorsque Mme Mairamou, mère de l’enfant demande à son fils qui dormait, d’aller répondre à la convocation de son oncle le Lamido, le fiston refuse et c’est ainsi que le Lamido envoie ses sbires et Dougourous de le prendre de force à Laindé.

« El Rachidine va alors enfermer le jeune élève au lamida, le privant d’école, alors qu’il est titulaire du probatoire. A la place, c’est la bastonnade qui aura droit de cité aux moyens de fouet et à l’eau à l’image d’un prisonnier de guerre que l’on interroge afin d’obtenir des renseignements jugés secrets d’Etat. Un traitement inhumain d’une brutalité inouïe qui coutera la vie au jeune homme au bout de 24 heures, de torture d’une intensité insoupçonnable », raconte un temoin.

Pris de panique, la lamido va procéder au lavage mortuaire et demander de ramener la dépouille à Laindé chez sa famille et inviter les imams du coin dans l’idée d’enterrer le défunt juste après la prière de 5 heures du matin. Or la tradition demande d’attendre le lever du soleil avant de procéder à ce genre de rituel. Malheureusement l’information va fuiter, certainement par quelqu’un visiblement incapable de supporter cette machination. C’est ainsi que les services de renseignements vont se mettre en branle, la dépouille ayant déjà été mise sous terre à 7 heures au cimetière de Djamboutou.

Très rapidement le gouverneur de la région du Nord sera interpellé par Yaoundé sur le sujet. Il demandera au préfet de vérifier les faits sur le terrain, le procureur de la ville accompagné du préfet de la Benoué et des services de force de l’ordre, sera également mobilisé pour la descente et le corps sera exhumé aux environs de 16 heures et ramené à la morgue.

Une enquête est ouverte à l’effet de faire toute la lumière sur ce drame qui jette l’effroi sur toute la population de Garoua et tous ceux qui étaient présents à cette cérémonie d’enterrement en catimini seront interpellés et interrogés.