La salle de conférence de la délégation régionale de la Santé publique du Centre a servi de cadre mardi dernier au lancement du projet «United point of care». Un projet qui vise à améliorer l’accès des enfants exposés au dépistage précoce du VIH, l’objectif étant de faciliter leur traitement antirétroviral. Au cours de cette rencontre, il ressort de cela que près de 50% de nourrissons issus de mères séropositives sont infectées, indique Le Messager du vendredi 16 décembre 2016.
En effet, selon les statistiques, seul un enfant sur quatre au Cameroun est éligible au traitement antirétroviral. Aussi, à travers son plan stratégique de lutte contre le VIH-SIDA, le Cameroun vise l’accès universel à la prévention, aux soins, au soutien et au traitement dans l’optique d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD).
Pour ce faire, le projet Unitaid va optimiser le dépistage précoce du VIH chez les enfants à travers le Point of care. «Avec l’évolution de la technologie, nous allons réduire l’angoisse des parents qui attendent souvent entre 12 semaines et plus d’un an pour avoir les résultats. Il sera désormais possible d’obtenir les résultats des enfants au bout d’une heure ou deux. Ceci permettra que la prise en charge par les antirétroviraux pour ceux qui sont déclarés positifs soit accélérée», explique le Dr Moussi Charlot, délégué régional de la Santé publique du Centre.
Il faut souligner que ce projet multisectoriel sera mis en œuvre dans vingt-six formations sanitaires retenues dans quatorze districts dans la Région du Centre. Il sera question d’ici fin 2017 d’augmenter l’accès au traitement antirétroviral pédiatrique, entre autres, peut-on lire dans le journal.