Les évêques de la province ecclésiastique de Douala se sont réunis entre le 13 et le 16 mars 2016

Lors de la messe de clôture de cette rencontre, en la cathédrale Saints Pierre et Paul de Bonadibong à Douala, Mgr Abraham Kome, le président en exercice de la conférence épiscopale de la province ecclésiastique de Douala, à exhorter les chrétiens à « prier pour ceux qui souffrent et qui meurent dans nos hôpitaux, pour ceux qui sont victimes de négligences médicales dans nos hôpitaux. Ainsi que pour ceux qui sont égorgés comme des animaux». L’homme de Dieu, par ailleurs évêque de Bafang, a pour cela recommandé aux prêtres de guider le peuple de Dieu.

Dans la déclaration qu’ils ont rendue publique, les évêques écrivent : « Nous dénonçons et condamnons ces atteintes à la vie et à la dignité humaine, car selon notre foi chrétienne et la tradition africaine, la vie est un don de Dieu; elle est sacrée». La Nouvelle Expression du 18 mars souligne que les hommes de Dieu citent les cas «des bébés, des jeunes enfants qui sont régulièrement enlevé, torturé, violés, mutilés et assassinés.

Par ailleurs des situations hautement préoccupantes sont venues mettre en lumière le fait que des personnes vulnérables meurent par négligence et refus de soins, notamment des femmes enceintes et des accidentés dans certaines dans nos structures hospitalières».

Une déclaration qui n’est sans doute pas étrangère à l’affaire Monique Koumateke. Le nom de cette jeune femme décédée le 12 mars 2016 avec une grossesse gémellaire alors qu’elle se rendait à l’hôpital Laquintinie de Douala. Pour les évêques, « la justice d’une société se mesure au traitement qu’elle réserve aux pauvres ».